RSA : La région du Loiret teste un nouveau dispositif national

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Written By MilleniumRc

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Dix-huit départements pilotent cette année la réforme nationale qui vise à mieux accompagner les demandeurs d’emploi. Le Loiret, et surtout l’agglomération de Montargis, qui sera dédiée uniquement aux bénéficiaires du RSA ! Décryptage.

« Le Loiret compte beaucoup plus d’allocataires du RSA dans l’Est du département. Nous avons décidé de resserrer l’expérience qui existe dans l’agglomération montargoise », a déclaré Marc Gaudet, président du Département qui a été choisi, comme dix-sept autres pour tester la réforme nationale, à remettre à La République du Centre.

Les acteurs de l’insertion et de l’emploi seront mobilisés pour aider les allocataires à retrouver du travail, comme le confirme Marc Gaudet : « C’est une belle idée : accompagner les personnes vers le retour à l’emploi et être clair en tant que co-pilote de cette démarche, avec Pôle emploi ! Nous avons nos propres équipes pluridisciplinaires, au plus près du territoire, et nous sommes en première ligne auprès des entreprises. On peut demander à la Région de coopérer à la formation… »

Sommaire

Le Département du Loiret agit déjà

Dès avril 2022, pour accompagner le retour à l’emploi et l’accès à la formation des allocataires du RSA, la collectivité a lancé 3 mois pour un emploi, un programme d’accompagnement spécialement conçu qui a duré entre trois et six mois. Ainsi, 118 personnes sur les 178 qui ont suivi ont retrouvé le chemin de l’emploi ou de la formation.

En collaboration avec le Département, les entreprises du Val de Loire jouent le jeu : visites de sites ; participation à des ateliers thématiques ; proposer une formation en immersion et embaucher au moins un bénéficiaire en CDD ou en CDI. Ces entreprises sont labellisées Proud en tant qu’entreprise sociale.

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Le Département consacre également plus de 3 M€ aux structures d’accompagnement (ateliers d’insertion, entreprises intégrées, etc.) qui emploient des allocataires du RSA, et mettent en œuvre des solutions d’aide à la mobilité (auto-école sociale, loyer à 1 € la journée, apprentissage du vélo ). , conseillers en mobilité, etc. où les déplacements entravent l’accès et le maintien à l’emploi.

Un réseau très complet a déjà été mis en place par les services du Département.

La nouvelle réforme, comment ça marche ?

Le principe de ce système est de concilier le versement de l’indemnité avec la logique des droits et des devoirs. Son cahier des charges, finalisé dans les prochaines semaines avec Travail1 France, vise à accompagner les allocataires du RSA dans leur recherche d’emploi. En retour, ils participeront à quinze voire vingt heures d’activités hebdomadaires pour y parvenir. « Le but principal de ceux-ci est de supprimer les freins qui empêchent une personne de travailler. Faire des diplômes, se former, se faire soigner, se faire garder ses enfants, enregistrer son permis de conduire… Tout ce qui pourrait aider à décrocher un emploi avec l’aide d’un parrain, explique Dominique Perles, directrice de l’ADS2 de Montargis. Ils travailleront en étroite collaboration avec Pôle emploi ou France travail, les associations d’insertion, les CCAS3 Montargis et Châlette-sur-Loing. Il faudra aussi trouver d’autres partenaires. Et tous les destinataires suivent et acceptent de suivre. Cela représente tout de même une audience de 2 600 personnes dans la région de Montargo ! »

Quel est l’objectif du Gouvernement ?

Et Éric Coulon, directeur de l’insertion et du logement, de dire : « Avec Pôle emploi, les choses seront plus claires. Chacun travaillera dans son domaine de compétence : les enjeux sociaux pour le Département et l’emploi pour France travail. Tout nouveau bénéficiaire du RSA devra s’inscrire à Pôle emploi. Nous devrons collaborer via des outils numériques pour partager des informations, suivre et évaluer les utilisateurs pour mieux comprendre tout le monde. »

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Quel public sera concerné ?

Et d’atteindre le plein emploi « parce qu’il estime que 100 % des gens sont employables », précise Dominique Perles. Pour le moment, les moyens dont nous disposerons et le calendrier exact sont encore un peu flous. Cela prendra du temps. Mais c’est une belle opportunité pour notre objet, qui est extrêmement précaire, qui va nous permettre de rendre compte à l’Etat des prérequis, des limites… c’est un beau challenge ! Nous attendons maintenant de savoir si nous profiterons du renforcement, car l’Etat préconise un mandataire pour quarante à cinquante bénéficiaires et en ce moment, nous sommes un mandataire pour cent vingt, cent trente bénéficiaires. »