Un homme de 26 ans a commis une série de vols dans la nuit du 12 juin 2022, notamment dans le logement d’un pilote des 24 Heures du Mans (Sarthe), à Saint-Pavace.
Il s’agit d’une audience traitant d’un « dossier qui contient plusieurs séquences dans le temps », selon les mots du président du tribunal, et qui a duré plus de 6 heures, le lundi 12 décembre, au tribunal du Mans (Sarthe) ). Dans le box des prévenus, un homme connu de la justice, qui a comparu devant le tribunal il y a un an, car il conduisait avec un faux permis de conduire anglais et tentait d’échapper à la police !
Sommaire
Accusé de plusieurs refus d’obtempérer
Parmi les chefs d’accusation retenus contre le prévenu de 26 ans, résidant à Tours, figurent plusieurs refus de conduire une voiture ou une moto en juin 2018 et en mai, septembre et octobre 2022. Des faits que le prévenu conteste vivement, à l’exception du refus pour juin 2018. , qu’il voulait qualifier.
Mais le jeune homme est également condamné pour avoir participé à des cambriolages en marge de l’édition 2022 des 24 Heures du Mans.
Vol à l’aéroport du Mans
Dans la nuit du 9 au 10 juin 2022, des avions et des hélicoptères de l’aéroport Le Mans Arnage près du Mans ont été visités et divers objets ont été volés, dont des bouteilles de champagne.
Les policiers parviennent à retrouver l’ADN d’un homme connu de leur service sur le bouton de démarrage d’un hélicoptère.
Cambriolage chez un pilote des 24 heures du Mans
Le 12 juin 2022, à 4 heures du matin, la police est intervenue à Saint-Pavace près du Mans, où vivaient un pilote automobile allemand et un membre de son équipe. Les deux hommes expliquent aux policiers qu’ils ont surpris des cambrioleurs peu après 2 heures du matin.
Elle s’est enfuie après avoir volé plusieurs objets, dont des ordinateurs, des tablettes, des téléphones, mais aussi une montre de luxe d’une valeur de plus de 170 000 euros…
En effet, la police constate que le rez-de-chaussée a été visité par les cambrioleurs, qui ont oublié sur place un tournevis, sur lequel on retrouve le même ADN que celui retrouvé dans l’hélicoptère de l’aéroport du Mans…
La police tente alors de mettre la main sur le principal suspect (l’un des téléphones volés est géolocalisé chez ses parents au Mans) et finira par l’arrêter dans un magasin de bricolage de la ville du Mans, mais il ne laissera pas aller, faire et devoir être maîtrisé – non sans mal – par 5 policiers…
« Ce tournevis, c’est normal que je l’aie touché, c’était le mien ! »
Grand, fin, cheveux bruns courts, fine barbe, vêtu d’un pull noir et d’un jean gris, le prévenu, qui a plusieurs mentions pour vol (mais aussi pour stupéfiants et violences) à son casier judiciaire, les faits qui lui sont reprochés, Nier. .
Son ADN dans l’hélicoptère ? Il s’était rendu à l’aéroport du Mans peu avant, alors qu’il venait de préparer son permis moto et de monter dans un hélicoptère par curiosité.
Son ADN sur le tournevis ? Ce tournevis, qu’il décrit avec précision, il l’a donné à un ami qui portait des gants ! « Ce tournevis, c’est normal que je l’ai touché, c’était le mien ! », clame-t-il en faisant de grands gestes explicatifs « Tout ce que je sais, c’est que ce vol, je ne l’ai pas commis »…
A propos de son arrestation, lorsqu’il a « frappé un policier de manière controversée, il a avoué : « Je suis d’accord que mon arrestation ne s’est pas bien passée »…
« Je pense que ce dossier a été mal orienté »
Me Agathe Gérau, l’avocate de la police, a déclaré : « Nous ne pouvons en aucun cas nous comporter avec la police » et a demandé des dommages et intérêts pour ses clients. Le procureur a requis 4 ans de prison avec maintien en détention de l’accusé.
De son côté, l’avocat de la « prévenue, qui avait soulevé l’exception de nullité sur certains aspects de la procédure en début d’audience, a expliqué : « Je pense que ce dossier a été mal orienté » et a confirmé qu’il « enquêterait » être donné. un peu plus loin ».
Il a rappelé au tribunal qu’il avait confirmé toutes les charges retenues contre son client sauf le refus en 2018 et les faits de la rébellion lors de son interpellation.
30 mois de prison ferme
A l’issue du délibéré, le tribunal a rejeté l’injection de nullité de l’avocat du prévenu et l’a relaxé pour le vol à l’aéroport, pour les trois refus en 2022 et pour les violences sur un policier.
Cependant, il a déclaré le prévenu coupable d’être entré à l’aéroport du Mans et d’avoir refusé d’obtempérer en juin 2018.
Egalement reconnu coupable d’avoir participé au cambriolage de la maison où habitait le pilote des 24 Heures du Mans, le prévenu a été condamné à 30 mois de prison avec sursis.
S’il doit payer des dommages-intérêts à la police, les autres dommages-intérêts seront déterminés lors de négociations ultérieures.
Rappelons que les objets volés – dont la montre de luxe – n’ont jamais été retrouvés…
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