Utilisation. La sécheresse pousse les agriculteurs à modifier leurs habitudes d’achat dans les jardineries. Cette année, ils se sont tournés vers des méthodes d’irrigation économiques et environnementales. Partition d’Emilien Humbert, du Comptoir du jardinier.
Directement sur place ou indirectement via la sélection des consommateurs, les sécheresses affectent les jardineries. Au Comptoir du jardinier, à Villiers-le-Sec, Emilien Humbert a expliqué qu’il ne manquait pas d’eau pour toutes les plantes. Sur place, il y a un bassin de récupération des eaux pluviales des toits des foyers et de la jardinerie. « Le système nous permet d’éviter la sécheresse. » Mais, a-t-il admis : « Je n’ai jamais vu un niveau aussi bas depuis la construction du site ».
Côté shopping, Emilien Humbert note, comme chaque été, la baisse de la demande des consommateurs. Mais cette année, cette baisse est plus visible et surtout en augmentation depuis que les décisions de limiter l’utilisation de l’eau sont sorties. Incapables de développer et d’exécuter, les particuliers annulent ou retardent leurs achats.
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Les jardiniers évoluent
Le gérant du Comptoir du Jardinier explique : « La plantation se fait en deux saisons : le printemps et l’automne. Les clients reviendront donc à l’automne et, vu les conditions climatiques continues, je les encourage à travailler les plantes d’automne avec de bonnes racines, au contact de l’eau, donc une bonne reprise. N’oublions pas de travailler pour les vivants. »
Emilien Humbert donne ce conseil de plus pour rendre l’hiver plus court et plus froid. Il a ajouté : « Mon grand-père serait très surpris de voir que nous vendons beaucoup de dattes, d’oliviers ou de lauriers ».
Face à cette sécheresse grandissante, Emilien Humbert a dit qu’il devait faire un travail concret, s’adapter à la demande et faire évoluer la demande. Alors, logiquement, la partie « arrosage » de sa boutique a bien marché cette année. « C’est directement lié à la gestion de l’eau », a-t-il déclaré. Des particuliers mettent en place des collectes d’eau de pluie, des systèmes d’irrigation intelligents et des « olas » qui sont des pots en terre cuite qui, une fois enterrés, distribuent l’eau grâce à leur microporosité.
Emilien Humbert en est persuadé : « Les individus s’adapteront comme les agriculteurs s’adapteront et nous sommes là pour répondre à ce nouveau besoin. Il ne faut pas oublier que nous vivons en zone rurale et que les fermes ont encore quelque chose. Il y en a beaucoup de belles.
Face à l’augmentation des appros
En plus de la sécheresse, Emilien Humbert doit faire face à la hausse des prix de l’offre. Par exemple, les meubles, en raison de la hausse du prix de l’aluminium, ont pris 30 %. Autre exemple : « Venant de Chine, un bidon vide, sans produit, coûtait 5 à 6 000 dollars avant la crise sanitaire. Aujourd’hui, ce même conteneur coûte 19 000 $. De plus, la parité dollar/euro n’est pas adaptée à l’import avec un surcoût de 20%.
Emilien Humbert a mis en place une stratégie pour que l’impact des prix proposés à ses clients reste neutre. En revanche, il achète de supers produits qui ont du sens « acheter plus pour payer moins » et, notamment, en termes de transport. La perte doit être produite dans un stock qui est immobilisé pour une période d’un an.
En revanche, Emilien Humbert a choisi de couper sa limite. Il a expliqué : « Nous sommes dans une zone rurale et les usagers y sont plus prudents ». Cette stratégie est différente de celle des supermarchés qui décident de marquer comme avant, en fin d’année, les opérations de destruction de prix cassés. Le gérant du Comptoir du jardinier dit privilégier des prix constants tout au long de l’année. « Ils ont des clients. C’est comme un contrat de confiance à long terme. »
Pourquoi l’Afrique n’a pas beaucoup d’eau ?
Le continent africain est entre pénurie et sécheresse et des pays africains qui ne sont pas sans eau, des gens sans eau, car le continent ne dispose pas des infrastructures de distribution et d’assainissement nécessaires.
Y a-t-il de l’eau en Afrique ? Arrosé par 17 grands fleuves et 160 lacs, le continent africain dispose d’abondantes ressources en eau renouvelables estimées à plus de 5 400 milliards de m 3 par an.
Quel est le continent qui manque le plus d’eau ?
Afrique du Nord et Moyen-Orient : pénurie d’eau. La première zone géographique ressort de ce classement, au niveau de l’Afrique du Nord, ainsi que du Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban ou encore l’Arabie Saoudite, par exemple.
Quel est le pays qui a le plus d’argent ?
| Non | Le pays | PIB ajusté/habitant |
|---|---|---|
| 1 | Luxembourg | 134 754 $ |
| 2 | Singapour | 116 486 $ |
| 3 | Irlande | 106 456 $ |
| 4 | Qatar | 93 521 $ |
Quel est le salaire le plus élevé au monde ? Sans surprise, le PDG d’Apple, Tim Cook, est en tête du classement. En effet, le salaire de Tim Cook s’élève, en 2021, à 365 817 dollars.