Son conseil aux acheteurs : L’ex-vendeur de voitures balance tout et dénonce « un stratagème »

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Written By MilleniumRc

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« arnaques », « acheteurs lésés », « vendeurs pressés » : après 15 ans de vente de voitures d’occasion en Belgique, Bruno balance tout sur les « arnaques » des vendeurs et donne des astuces pour les éviter.

Véritable passionné d’automobile, Bruno a commencé à travailler dans ce domaine « à l’adolescence ». « Quand j’étais adulte, j’aimais changer [de voitures] régulièrement pour les découvrir, les essayer, en parler avec d’autres personnes, rencontrer des gens, assister à des réunions », raconte-t-il. Une passion qui deviendra son métier (voitures d’occasion), se faisant dire qu’il devrait en faire son métier.

Après une carrière riche « d’un taux de satisfaction de 100% » des clients, Bruno s’est retiré de son activité « après une proposition à vie ». Mais « au vu du très grand nombre de personnes qui m’ont expliqué les abus auxquels la profession était exposée, et ayant vu moi-même beaucoup de choses, j’ai décidé de condamner » les coulisses pas toujours brillantes du métier de vendeur de voitures.

Consciencieux, Bruno détaille soigneusement les méthodes du milieu après avoir contacté la rédaction de RTL info. Nous avons envoyé leurs avis à Traxio, la fédération de l’industrie de la mobilité.

Sommaire

LES VOITURES NEUVES

LES VOITURES NEUVES

« Sachez que les vendeurs feront tout pour vous vendre un maximum d’options et surtout des extensions de garantie, comme ils en profitent au maximum », commence Bruno à expliquer.

Contacté par la rédaction de RTL info, Filip Rylant, de Traxio, confirme que cette pratique existe, mais qu’elle n’a rien de scandaleux. « Les vendeurs essaient bien sûr de vendre des assurances et des produits connexes, mais c’est pareil si vous allez chez MediaMarkt pour acheter un ordinateur. »

Il est courant que les voitures soient modifiées avant d’être mises dans la salle d’exposition.

L’un des premiers conseils de Bruno est « n’hésitez pas à bien inspecter le véhicule, même s’il est neuf, et surtout le dessous » de la voiture. « Il est courant que de nouvelles voitures arrivent au garage endommagées et soient refaites avant d’être mises dans la salle d’exposition. »

Un point sur lequel Bruno insiste particulièrement, tant pour les voitures neuves que pour les voitures d’occasion, est de faire attention à la garantie et de veiller à ce que les promesses des vendeurs soient écrites noir sur blanc.

LES VENDEURS MALHONNÊTES

LES VENDEURS MALHONNÊTES

Autre conseil de l’ancien vendeur : n’hésitez pas à faire pression pour faire valoir vos droits. « En cas de refus de la part de la marque de prendre une panne sous garantie, n’hésitez pas à menacer de mauvaise publicité sur les réseaux sociaux, Internet, les avocats, la presse spécialisée automobile… Vous serez surpris que, curieusement, la panne sera prise en compte en tout ou partie », glisse le spécialiste.

Il met également en garde contre les revendeurs malhonnêtes qui n’hésiteront pas à voler leurs clients. « Parfois, une marque prendra le montant total de la réparation sous garantie, mais le concessionnaire vous fera croire que la marque n’a pris qu’une partie et vous facturera l’autre. Le montant que vous voulez payer ira dans sa poche ».

Sur ce point, Filip Rylant veut faire taire l’avis de Bruno. « Cela dépend d’une marque à l’autre. Le garagiste doit faire une demande à la marque pour signaler les réparations à effectuer. Il est clair que si un client signe une garantie, il n’a rien à payer. »

Si vous devez vous rendre chez un concessionnaire ou un concessionnaire d’occasion pour vendre votre voiture, sachez que « bien sûr ils feront TOUT leur possible pour vous en proposer le prix le plus bas et soit la revendre pour des milliers d’euros de marge, soit la faire prendre ». chez un autre marchand pendant que vous prenez sa commission, ne vous y trompez pas », prévient Bruno, notre témoin.

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« A vous de voir si vous voulez essayer de vendre vous-même votre véhicule pour en tirer plus, ou si vous préférez perdre de l’argent et laisser votre voiture au garage », clame-t-il encore, reconnaissant un avantage de laissez votre véhicule à l’échange : « c’est que vous n’avez pas de contrôle technique ou que vous devez vous soucier de refaire quelque chose et surtout en cas de problème après vous ne risquez rien, le concessionnaire l’a repris tel quel. Il ne peut pas revenir contre vous en vous menaçant, et cela arrive souvent. »

Comme pour les voitures neuves, Bruno recommande d’inspecter soigneusement le véhicule et ses documents avant l’achat.

Dans le monde de l’occasion, « tout n’est que fumée et miroirs », prévient notre témoin, qui cite « de belles annonces, des véhicules vedettes extraordinaires, une grande vitrine, de belles paroles éloquentes, de beaux discours, un gros stock… »

Si vous devez vous rendre chez un vendeur que vous ne connaissez pas, « n’hésitez pas à vous renseigner sur la box via son site internet, des pages sur les réseaux sociaux », tout en rappelant « que les évaluations ne sont pas toujours vraies et donc relativement peu fiables (déclarations demandées d’amis/parents pour augmenter la note, acheter des forfaits avec des critiques positives, des critiques négatives supprimées, etc.).

LA GRANDE ARNAQUE: « LA GARANTIE »

LA GRANDE ARNAQUE: "LA GARANTIE"

« La loi belge est très claire : tout véhicule vendu par un professionnel à un particulier doit bénéficier d’une garantie de 12 mois », explique d’emblée Bruno. « Je vois encore parfois des publicités avec un supplément demandé pour la garantie. Si vous faites face à ce cas, 1) fuyez ; 2) c’est illégal », prévient-il encore.

La garantie en question est « une connerie, la loi belge », dit Bruno, mais une garantie quand même. Cela se passe en deux temps : « les six premiers mois prennent en compte tous les soucis sauf les pièces d’usure normale comme les pneus, la batterie, etc. Les 6 mois suivants concernent les problèmes rencontrés les six premiers mois ». « En résumé, votre véhicule est garanti 6 mois, en exagérant un peu. Quand vous avez un problème au bout de 6 mois et 1 jour, ce sera le même discours : les 6 premiers mois sont passés, le véhicule n’est plus garanti. »

En résumé, le conseil de Bruno est clair : « DEMANDEZ/DEMANDEZ/LISEZ ATTENTIVEMENT les clauses de garantie du contrat de vente/facture de vente. S’il n’y en a pas et que l’entreprise ne souhaite pas mettre cette garantie par écrit, volez.

« J’en avais marre de voir le nombre incroyable de personnes qui ont été lésées et trompées. Si vous êtes amené à acheter un véhicule (même neuf) veillez à l’inspecter de fond en comble et à vous renseigner le plus possible sur son sujet et son histoire, si occasionnellement. »

Un conseil, si vous revendez vous-même votre voiture à une autre personne, « mettre sur la facture de vente ‘vente véhicule châssis xxxxxxx dans l’état où il est connu de l’acheteur, aucun recours possible -vente ultérieure' » vous épargnera difficulté.

Filip Rylant, pour sa part, recommande d’être à l’affût des fausses personnes. Des gens qui se font passer pour des vendeurs privés mais qui en font un véritable business. Vous pouvez les reconnaître s’ils vendent plusieurs voitures en même temps. « Attention, car en achetant à ces personnes, cela reviendra un peu moins cher, mais vous n’avez aucune garantie ni sécurité si quelque chose arrive à la voiture. »

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En conclusion, Bruno recommande également d’éviter un achat si le vendeur semble « pressé/pressé, oppressant ou bouleversé parce que vous semblez en savoir (trop) à ce sujet ».

LES CONSEILS DU SPÉCIALISTE

LES CONSEILS DU SPÉCIALISTE

« Si j’ai un conseil à donner aux consommateurs, c’est celui-ci », conseille Filip Rylant : « si vous voulez acheter une voiture et que vous n’y connaissez rien, prenez quelqu’un qui s’y connait. C’est toujours bien d’être accompagné par quelqu’un qui sait mieux, c’est plus sûr.

Autre conseil de Filip Rylant : « faut-il faire le tour de plusieurs ateliers et essayer de négocier ? C’est clair. Comme pour tout produit commercial, le consommateur a le droit de comparer. »

RESTER DANS SES LIMITES

RESTER DANS SES LIMITES

« Il faut bien connaître ses besoins et ses moyens. Si vous avez 5 000 euros, vous ne pouvez pas espérer acheter une Porsche en bon état, et si vous parcourez 60 000 km par an, il ne faut pas acheter une petite essence moteur », argumente le spécialiste. « Il faut être réaliste. N’hésitez pas à en parler avec le vendeur, qui pourra vous conseiller. C’est la transparence des deux côtés (vendeur et acheteur) qui conduira à une bonne vente. »

« LA LOI PROTÈGE LE CONSOMMATEUR »

« J’ai adoré mon travail, que j’ai fait de manière amicale, j’ai rencontré beaucoup de gens formidables, passé de bons moments, mais j’étais extrêmement fatigué des grandes entreprises qui pensaient qu’elles étaient partout, des acheteurs étrangers louches, qui vouloir tout, pour rien, et surtout de voir le nombre incroyable de personnes qui sont lésées, trompées, qui croient les propos des vendeurs sans vérifier… d’où l’envie d’écrire ce message », conclut Bruno.

Filip Ryant termine par des mots rassurants pour quiconque cherche à acheter un véhicule. « La loi protège au maximum le consommateur. C’est toujours le professionnel qui aura du mal à prouver qu’il est justifié en cas de litige. »

Quels sont les travaux que l’on peut réaliser sans autorisation ?

Urbanisme : quels travaux peuvent être réalisés sans permis ?

  • Construction neuve de moins de 5 m²…
  • Piscines de moins de 10 m² et piscines hors sol. …
  • Murs de moins de 2 mètres de haut. …
  • Les terrasses de plain-pied ne nécessitent pas de permis d’urbanisme.

Quels sont les risques de faire des travaux sans permis ? Sanctions pénales Outre le procès-verbal, une amende peut varier de 1 200 à 300 000 euros selon la gravité de l’infraction. Cette amende ne pourra excéder un montant total correspondant à 6 000 euros par m² de surface de plancher construite illégalement (article L.

Quels sont les risques quand on fait travaux sans autorisation ?

Si vous avez omis la déclaration de travaux : déclaration préalable ou permis de construire. Voici les risques que vous encourez : Une amende comprise entre 1 200 euros et 6 000 euros par mètres carrés de surface bâtie (article L480-4 de la loi sur l’urbanisme).

Comment déclarer un travail déjà effectué ? Vous avez effectué des travaux sans permis de construire ou sans déclaration préalable ? Heureusement, vous pouvez régler votre construction, même après l’achèvement du chantier. Pour cela, vous pouvez déposer votre demande de préavis ou de permis d’urbanisme auprès de la mairie.

Comment dénoncer des travaux non déclarés ?

Comment signaler un travail non déclaré ? Si un voisin agrandit sa maison sans avoir demandé un permis d’urbanisme, un constat de police ou d’huissier doit être obtenu. Il est également possible de contacter le maire de la commune en lui adressant une lettre recommandée avec accusé de réception.