Stade Brestois. Yvan Bourgis, le fidèle

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Written By MilleniumRc

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Lorsqu’il arrête sa carrière de footballeur professionnel en 2011, après un an passé comme capitaine en CFA 2 avec le Stade Brestois et qu’il exprime l’envie de s’orienter vers le métier d’éducateur, Yvan Bourgis prend d’abord un break en plein visage. « On m’a demandé où je voulais aller et j’ai répondu que j’aimerais rester au club pour m’entraîner, parce que c’est ce que j’ai toujours voulu faire, se souvient celui qui a porté le maillot de Brest plus de 230 fois. Mais ils dis-moi que je n’ai pas fini c’est pourquoi tu dois parler, exprimer, transmettre. » Yvan Bourgis écoute. Mais il ne partage pas le constat fait par feu Alex Dupont, alors entraîneur, et directeur sportif Corentin Martins.

« Cette pensée n’était pas illogique car je suis timide et peu expressif. Évidemment, il faut forcer notre naturel pour s’entraîner mais chacun a sa personnalité et ce n’est pas parce que tu te connais dans un contexte footballistique que tu connais ton histoire. » temps, il n’y avait pas vraiment de place pour moi, mais, comme j’ai marqué l’histoire du club, il m’a dit : « ok, on verra ». Yvan Bourgis sait ce qu’il veut faire de sa reprise et en profiter d' »un poste qui se libère en U13″ pour débuter. « Un concours de circonstances », se souvient-il. Je passe mes diplômes et obtiens mon brevet de préparateur physique en 2013, ma priorité. »

Promu préparateur physique numéro 1 en 2021

Promu préparateur physique numéro 1 en 2021

Yvan Bourgis apprend. Et monter les escaliers. « J’ai commencé à avoir des missions avec le centre de formation. Puis je suis allé coacher avec les Nationaux U17 avant de se voir confier la responsabilité de la préparation physique du centre. » Natif de Monistrol-sur-Loire, entre Clermont-Ferrand et Valence, il sera également adjoint de N3 pendant deux saisons avant de retrouver le monde professionnel en 2019. blessé, ndlr), précise Bourgis. Le staff médical et Benjamin Guy, préparateur physique « numéro 1 », font ses intervalles. Et quand ODO quitte Brest pour Montpellier à l’été 2021, l’ancien défenseur droit, qui aide toujours lors de quelques entraînements, est promu.

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« Je ne savais pas trop où je mettais les pieds »

« Je ne savais pas trop où je mettais les pieds »

« C’est forcément gratifiant », sourit celui qui fait l’unanimité dans le vestiaire brestois, arrivé dans la cité du Ponant en 2003 et rapidement tombé amoureux de la ville. « Je ne savais pas où j’allais, mais je suis content de l’avoir fait. J’ai eu ce sentiment quand je suis arrivé, j’ai senti que je pouvais le faire. » Avec le Stade Brestois, Bourgis a connu une montée en Ligue 2 dès sa première saison. « 2003 a été une année charnière car je ne savais toujours pas si j’étais fait pour le monde professionnel. Si ça n’avait pas marché, je serais rentré chez moi. Bourgis le « rural » séjourna, s’installa à Saint-Divy, rencontra sa femme dans la région et eut trois filles, nées à Brest. « En 2011, quand j’ai terminé ma carrière, mon envie était de rester ici. Ma femme est enseignante, elle avait mangé son pain noir et commençait à se rapprocher de Brest. Cela aurait été égoïste de vouloir changer d’air.  » L’air « d’une ville portuaire où les gens disent qu’ils vont à la ‘majlia’, et c’est ça que j’aime. »