SUV diesel, citadine électrique, monospace essence… Quelle voiture est faite pour vous ?

Photo of author
Written By MilleniumRc

Rédacteurs passionnés de culture, d'actualité et nouvelles de tout genre

Le monde de l’automobile est devenu fou. Les ventes de voitures neuves s’effondrent et les constructeurs augmentent leurs profits. Les prix des catalogues explosent, les délais de livraison glissent jusqu’à un an, et les voitures d’occasion de trois ans sont revendues à des prix neufs… Cette situation inédite s’inscrit également dans le brouillard épais de l’avenir de Car.

Un litre de carburant coûtera-t-il 1,50 €, 2 € ou 3 € en 2023 ? Les zones à faibles émissions (ZFE) interdisant les véhicules polluants, seront-elles vraiment mises en place dans toutes les grandes villes d’ici 2025 ? Est-il réaliste d’interdire la vente de voitures thermiques neuves en 2035 ? Aurons-nous assez d’électricité pour recharger les appareils électriques ? Et le diesel à Noël ?

Sommaire

À chaque problème, une solution

À chaque problème, une solution

Ce n’est pas facile de s’y retrouver, encore moins face à la condition de votre conducteur. Pour beaucoup de Français, la voiture reste indispensable, soit parce qu’elle est un moyen de travail, soit simplement parce qu’il n’existe pas d’alternative fiable pour se déplacer dans les zones rurales, les villes moyennes et même dans la plupart des préfectures.

Mais tout n’est pas noir : chaque problème a sa solution, et comme disait le sage, s’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème. À partir de six portraits de conducteurs et de leurs différents problèmes, nous vous proposons des pistes pour améliorer votre vie… et surtout vos finances.

Évolution du prix de vente des voitures neuves entre 2019 et 2022, selon le type d’énergie

Vous êtes un « roule-toujours »

Vous êtes un « roule-toujours »

Infirmière libérale, femme de ménage, artisan, elles enchaînent les petits trajets en ville ou à la campagne. Avec une constante : impossible à faire si leur voiture ne marche pas.

Même sans un kilométrage annuel élevé, la consommation de carburant peut être importante, car ces courts trajets avec un moteur froid et des redémarrages répétés peuvent consommer beaucoup et entraîner des pannes et des pannes mécaniques. « J’avais toujours des problèmes d’encrassement du gasoil », raconte Élodie. Mon garagiste m’a recommandé une voiture à essence. Il n’y a plus d’échecs. Mais ma plénitude ne dure pas longtemps. »

La petite voiture électrique

Des modèles moins chers sont apparus, l’offre de biens d’occasion s’étoffe (1% des annonces Le Bon Coin) et de nombreuses aides la rentabilisent dès le premier kilomètre : comptez 2€ d’électricité aux 100 km, frais d’entretien des pneumatiques réduits, frais d’immatriculation moindres et baisse les primes d’assurance. « Les deux tiers des véhicules électriques sont vendus en ville », note Marie-Laure Nivot, responsable des analyses de marché chez AAA-Data. C’est paradoxal car en rechargeant facilement leur véhicule à domicile et en parcourant beaucoup plus de kilomètres, les ruraux absorbent plus rapidement le surcoût. Si il y en a un. Le ressort Dacia est à 14 454 euros, moins le bonus de 5 346 euros, le moins cher du marché. Et avec la prime à la conversion, il pourrait descendre en dessous de 10 000 €. Les formules de location le mettent à 150 € par mois. Avec 230 km d’autonomie (norme WLTP) et jusqu’à 305 km en usage urbain, c’est bien mieux que la première Zoé.

Des aides pour l’électrique… même d’occasion

Mettre à la casse une vieille essence (avant 2006) ou diesel (avant 2011) pour acheter une voiture électrique s’avère payant : la prime à la conversion atteint 2 500 euros, voire 5 000 euros sous certaines conditions. Et cela vaut aussi pour les achats d’occasion ! Ajoutez à cela un bonus écologique : 1 000 € pour une voiture d’occasion, 6 000 € pour une neuve (5 000 € en 2023) dans la limite de 27% du prix catalogue… Cette aide s’applique également aux véhicules LOA ou LLD pour les contrats de plus de deux ans . Et ce n’est pas tout ! De nombreuses villes ou régions proposent leurs propres subventions, par exemple la région Grand Est : 2 000 à 4 000 €, selon vos revenus. Dans le Grand Paris, un ressort Dacia neuf risque de revenir moins cher qu’un vélo électrique !

La voiturette électrique

À 6 890 €, moins la prime de 900 €, soit une offre de location-achat (LOA) à 19,99 € par mois (après la première location à 3 344 €), la Citroën AMI est deux fois moins chère qu’une familiale diesel. Style rustique et confort, vitesse limitée à 45 km/h, seulement 70 km d’autonomie, mais 2,41 m pour se garer partout et 1 € d’électricité aux 100 km. La version sans siège passager permet de transporter des objets volumineux comme… une table de massage pliante.

La vieille voiture électrique

Pour 6 000 à 10 000 €, les premières voitures électriques ont 5-10 ans : Nissan Leaf, Mitsubishi i-Miev, Peugeot Ion et Citroën C-Zero. « Attention au prix très bas de la première Zoé, qui a longtemps été vendue avec des batteries de location », note Olivier Brabant, expert en valorisation de L’Argus. Il faut reprendre le contrat et ses loyers ou acheter une batterie. Avant 2020, l’autonomie est annoncée selon la norme NEDC, soit un optimiste de 30% par rapport à la réalité. La norme WLTP actuelle est plus réaliste. « Les batteries de ces pionniers sont définitivement dépassées, n’offrant que 60 ou 80 km, mais en ville l’électrique consomme peu et le redémarrage ne coûte rien. Il existe de nombreuses options de chargement court pour la campagne.

Une électrique, ça se répare ?

Bien que l’électricité soit plus fiable que la thermique, des pannes peuvent survenir, le plus souvent la batterie. Sous garantie (7 à 10 ans), pas de soucis. Mais à son expiration, la plupart des concessionnaires proposeront de le remplacer à un prix dissuasif en raison du manque de compétences et/ou d’installations dédiées. Cependant, il est presque toujours possible d’y remédier en remplaçant un élément ou un raccord à moindre coût. Une intervention sous haute pression, pratiquée par de plus en plus de professionnels, comme ceux du réseau e-garage Revolte (liste des professionnels sur le site : Revolte.club).

Vous êtes un « gros rouleur »

Vous êtes un « gros rouleur »

Un commercial indépendant, un petit patron ou un libéral, se déplace beaucoup pour rendre visite aux clients et ne possède pas de voiture de fonction.

En 2010, Fabrice a payé 400 € par mois pour une location longue durée (LDD) d’un Renault Espace. Son nouveau Koléos lui coûte 750 euros par mois. « L’inflation dans l’industrie automobile affecte le plus les entrepreneurs », commente Stéphane Caldairou, PDG d’Emil Frey France, le plus grand groupe de concessionnaires français. Ils sont pris entre la hausse des prix et la réduction des remises dont ils ont bénéficié. »

Fabrice veut acheter un diesel. Un hybride ? « J’ai essayé de charger sur l’autoroute, la batterie s’est épuisée en 30 km. Et après il a fallu bien plus que du diesel. « Pure électrique ? » Au niveau du budget, je pourrais le faire, mais je vois souvent des bornes de recharge hors ligne ou des gens qui attendent leur tour : cela ne rentre pas dans mon emploi du temps, je ne peux pas annuler un rendez-vous. »

Ne plus louer, mais acheter d’occasion

« Habituellement, la voiture bénéficie d’une remise de 20 à 25 % la première année, de 10 à 15 % la suivante et de 0 à 5 % la troisième. Ensuite, l’état et le kilométrage déterminent le prix, note Olivier Brabant. Mais du fait de la pénurie de neuf, ces pourcentages ont considérablement baissé et les prix d’occasion sont anormalement élevés. « Sauf pour certains modèles moins populaires.

On trouve une rare Renault Talisman (2015 à 2022) ou une DS 5 d’origine (2011 à 2017) en parfait état diesel avec 50 000 à 100 000 km au compteur et environ 16 000 € pour les modèles de 5 à 7 ans… avant négociation ! Ces deux diesels portent la vignette Crit’Air 2, qui ne sera interdite dans les ZFE qu’en 2024 à Paris. Deux ans plus tard, après 100 000 km, elles valent encore environ 9 000 euros. dans l’année. Autre avantage de ces berlines basses : elles consomment jusqu’à 2 litres de moins sur l’autoroute que les gros VUS. Le risque de panne majeure demeure, qui peut être réduit en annulant la garantie mécanique.

Une électrique, vraiment pas ?

Hormis la défiscalisation des véhicules de société pour les voitures électriques, qui peut atteindre quelques milliers d’euros, la valeur des batteries (par exemple Volkswagen ID. 4 de 50 000 euros à 20 000 euros) est intégralement déductible de l’impôt sur les sociétés. Le pays a clairement décidé d’électrifier les flottes professionnelles.

La LOA d’occasion

Ponctuellement une location avec option d’achat (LOA) sera proposée. Un Renault Koleos de 2 ans avec 50 000 km coûterait 610 €/mois, soit une économie de près de 1 600 € par an.

Du luxe et de l’éthanol

Moteur essence 6 cylindres à injection directe de 217 ch, boîte automatique, intérieur cuir, 4 roues motrices et 130 000 km, c’est ce que propose la berline BMW 525i X Drive 2009 pour 12 600 € avec une pile de factures revue concessionnaire… et un Crit « Air 2. C’est moins cher que les modèles essence plus modestes et le même prix mais la moitié du kilométrage d’un diesel. « C’est typique des bonnes affaires sur l’essence haut de gamme », note Olivier Brabant. kilométrage très élevé, la finition vieillit bien et le style se démode plus vite. Peu de gens savent si une grosse BMW ou une Audi a 3 ans ou 10 ans. »

Astuce

Certaines villes et la plupart des régions prennent en charge l’installation d’un kit E85. De plus, ils offrent une inscription gratuite.

Il ne reste plus qu’à le convertir en E85, car notre voiture est à la barre des 14 chevaux imposables. « Il en coûte 1 200 euros pour convertir ce 6 cylindres en injection directe », confirme Jérôme Loubert, directeur commercial de Flexfuel. Mais la surconsommation de ce moteur performant est faible : environ 15 %. Soit sur autoroute pas plus de 9 l/100 km d’éthanol à 0,90 €/l : bien moins cher qu’un gros SUV diesel qui consomme 7 l/100 km de gazole à 2 €.

À LIRE  Occasion : 10 conseils pour acheter une voiture

Vous êtes un « transporteur »

Vous êtes un « transporteur »

Agriculteur, commerçant, professionnel du BTP… Sa voiture transporte son matériel et sert à tracter de lourdes charges, parfois sur des terrains accidentés.

Alexandre est l’un des conducteurs les plus touchés par la mise en place du malus CO2 et désormais du poids des véhicules. Le vrai 4×4 a quasiment disparu des gammes ; Il ne reste que quelques modèles de luxe à plus de 80 000 € – et le Toyota Land Cruiser – qui seront tous sévèrement pénalisés. Alexandre avait accepté en 2008 pour un peu plus de 30 000 euros. Aujourd’hui le prix du dernier modèle est de 47 000 euros plus… 28 950 euros d’amende ! « Cette amende se répercute sur le marché de l’occasion », note Olivier Brabant, notant que les prix des voitures non concernées sont anormalement élevés. En effet, difficile de trouver un Land Cruiser cinq portes de 6 à 10 ans avec 100 000 km à moins de 30 000 €.

Le 4×4 utilitaire sans malus

Les véhicules utilitaires sont exemptés d’amendes, même s’ils sont achetés par des particuliers. Comme les pick-up biplaces et même le gros Toyota de Fabrice, que l’on trouve neuf aux alentours de 44 000 €, mais avec une carte grise biplace, donc sans banquette. Il est interdit d’en ajouter un, et la note est salée au contrôle de police.

La seule exception, en raison d’une bizarrerie réglementaire, est le pick-up Ford Ranger dans sa version à deux cabines à cinq places avec homologation utilitaire. Mais cela n’en fait pas un cadeau : 38 538 € pour la version la moins chère, le diesel 170 ch. Lors de la réservation de trajets en famille pour une autre voiture, la version monoplace biplace 130 ch coûte 26 615 euros. Et encore 3 000 € avec une 170 CV et une cabine plus grande avec deux strapontins. Pas donné non plus. Et il reste le problème du carburant : ces engins ne consomment pas moins que les anciens 4 x 4 de Fabrice.

Le SUV d’occasion

« Comme je ne transporte que deux chevaux exceptionnellement, je peux emporter avec moi un van 1,5 places, plus léger, mais qui pèse tout de même 1 tonne. Je ne vois pas un petit SUV sortir mon van du pré… » Et pourtant, oui : certains rares SUV 4×4 de taille raisonnable en sont capables, tout en consommant 2 litres aux 100 km de moins que son gros 4×4. .

Parfois, heureusement, ce sont les plus démodés, donc les moins chers.

Suzuki Grand Vitara : plus 4×4 que SUV, il ne craint pas la gadoue et, malgré sa puissance modeste (120 ch), grâce à la démultiplication de boîte et au blocage de différentiel, il peut transporter jusqu’à 2 tonnes. Disparue du catalogue français en 2015, dénichée entre 6 000 et 12 000 €, la cinq portes diesel, souvent à moins de 100 000 km.

Dacia Duster : Autant le prendre neuf. La version 4×4 n’emporte qu’une tonne et demie, mais à un prix imbattable : environ 22 000 euros, l’amende égalise les prix du diesel et de l’essence. La dernière version GPL est toujours la meilleure offre. Bonne garde au sol et beaucoup d’options pour s’offrir un équipement qui n’est plus rustique. D’occasion, il y en a beaucoup pour 5 000 à 15 000 €.

Subaru Forester : Neuf, vendu uniquement en essence (45 990 € + 9 550 € d’amende), mais toujours disponible en diesel (2009-2018) pour 8 000 € – 15 000 € avec un kilométrage raisonnable. Une cote étonnamment basse pour ce qui était considéré comme un haut de gamme increvable, car la marque japonaise, courante en Suisse et en Amérique du Nord, est inconnue en Europe. Très confortable, avec d’excellentes capacités tout-terrain et avec sa boîte de vitesses 4×4 permanente et son gros diesel, il peut emporter 2 tonnes. « Mais attention, prévient Olivier Brabant, il y a peu de concessionnaires et il faut parfois aller loin pour l’entretien. »

Vous êtes un « métropolitain »

Vous êtes un « métropolitain »

Il vit dans une grande ville et sa voiture n’est utilisée que pour les vacances et les week-ends. En semaine, il utilise les transports en commun ou le vélo pour tous ses déplacements.

Tout d’abord, l’amortissement est le problème. « Quand je vois une remise sur notre Citroën Picasso dans quatre ans, c’est beaucoup d’argent pour à peine 8 000 km par an », note Nicolas. Mais cela nécessite tout de même une révision annuelle de la garantie. Et une assurance tous risques. Sans oublier les tickets de parking. « Difficile de se garer dans le quartier le dimanche soir. Il faut souvent déplacer la voiture le lundi matin quand la rue est vide… avec une mauvaise surprise sous l’essuie-glace ! »

Revendre sa voiture au meilleur prix

Compte tenu de son usage purement récréatif et de son faible kilométrage, Nicolas a pu en acheter des plus anciennes et beaucoup moins chères. Et profitez des opportunités engendrées par la raréfaction de l’offre pour revendre votre Picasso à bon prix. Le fait que son monospace soit passé de mode est justement sa propriété, qui est assez récente. « Les monospaces entre un et cinq ans, éclipsés par les SUV, sont très rares et donc très demandés », précise Olivier Brabant. Notamment les revenus de SUV qui regrettent la modularité et l’espace à bord. »

En effet, début septembre, Le Bon Coin n’avait à vendre qu’une cinquantaine de Picasso (ou Spacetourers, son nouveau nom) de moins de 5 ans et 50 000 km. Au contraire, avec les mêmes critères de recherche 56400 Peugeot 3008, 1700 Nissan Qashqai, 1400 Volkswagen Tiguan… Nicolas pourrait toucher 18 000-21 000 € pour son Picasso de 35 000 km, selon la version et l’équipement.

Racheter (presque) la même (beaucoup) moins cher

Au cours des années 2000, la fourgonnette représentait 20 à 25 % des ventes de voitures. A ce jour, les ventes du roi de la catégorie Renault Scénic depuis 2013 ont été divisées par six ! « Pour les camionnettes diesel de plus de dix ou douze ans, il y a un excédent d’offre par rapport à la demande et donc de bonnes affaires peuvent être faites », commente Marie-Laure Nivot.

En effet, on trouve de nombreux Picasso dans les publicités de l’avant-dernière génération, avec une vignette Crit’Air 2 et à bon prix (attention, cette vignette est interdite à Paris à partir de janvier 2024). Comptez 4 000 à 10 000 € pour de rares modèles essence de 2006, parfois à faible kilométrage. Les diesels après 2011 sont entre 8 000 et 12 000 €, kilométrage environ 100 000 km. Il en va de même pour les rôles secondaires – Toyota Verso, Opel Zafira, Mazda 5 -, plus rares si l’on recherche la vignette Crit’Air2… Résultat de l’échange : gain de 6 000 € à 13 000 € !

100 000 km, même pas peur !

Pendant longtemps, la barre des 100 000 km ne sera plus un point de rupture, mais elle fera quand même pencher les prix vers le bas. « Les voitures ne rouillent pas et s’usent moins », note Michel, un mécanicien à la retraite. Ils peuvent parcourir jusqu’à 300 000 voire 400 000 km sans trop de frais, mis à part l’embrayage et les pièces d’usure. La plupart des pannes et pannes de nos jours sont dues à la pollution des voitures circulant uniquement en ville. La solution? Mon successeur a acheté un système de purge d’hydrogène qui fonctionne très bien. »

Se passer de voiture

Avec des gares proches et de nombreux loueurs, un habitant d’une grande ville peut gérer son déménagement sans renoncer à se déplacer sans voiture. Côté SNCF, la carte Avantage Adulte (49 € par an) limite le prix des billets à 39 €, 59 € ou 79 € selon la durée du trajet, même pour les billets de dernière minute. Vous pouvez trouver moins cher en réservant suffisamment tôt et en consultant les réductions SNCF, sans oublier les tarifs régionaux (tarif Tribu en Nouvelle Aquitaine, TER Fluo Grand Est…). Qui dit train, dit aussi location de voiture. De personne à personne (Getaround, OUICAR…) reste le moins cher, voire le plus simple, avec une prise en main sans contact via une application smartphone. Comparez bien les prix, certains loueurs privilégient la durée, d’autres le kilométrage.

Côté professionnel, tous les loueurs proposent des cartes de fidélité payantes (de 29€ à 59€) qui offrent des réductions. Mais comme le train, mieux vaut réserver bien à l’avance avant le 1er mai ou le 15 août. Quant à l’autopartage, il existe un autre beau projet : le réseau d’autopartage Citiz, de loin le plus avancé, ne propose que… 1 600 voitures en France.

Vous êtes un « banlieusard »

Un Neorural, ou grand navetteur, travaille en ville et parcourt 50 à 100 km par jour, dont une grande partie dans les embouteillages.

Simon passe 3 heures par jour au volant. A 45 km de son travail, il dépense beaucoup pour la voiture. « J’ai un Captur avec un moteur à essence, qui consomme 9 litres aux 100, soit 30 % de plus que mon ancienne Clio diesel. Parfois, il roule avec un collègue pour faire du covoiturage. roule, je me sens mal ! »

À LIRE  Occitanie : pourquoi les acheteurs se précipitent pour acheter des voitures d'occasion ?

La voiture électrique

Simon est un candidat idéal pour une voiture électrique : le kilométrage annuel élevé et la forte consommation de carburant due aux embouteillages rentabilisent rapidement le surcoût, et la recharge est aisée dans son garage pavillonnaire. « Le voisin m’a convaincu, estime Simon, sa Renault Zoé n’a pas tenu 150 km. « Sauf que la Zoé a doublé la capacité de sa batterie et que ses 390 km annoncés sont réels à cause de la nouvelle norme WLTP. Quant à la revente, » la première avec des batteries de location Zoé a perdu 75 % de sa valeur en trois ans, constate Olivier Brabant Aujourd’hui, c’est comme une journée thermale.

Une meilleure « valeur résiduelle » permet aux constructeurs de proposer des LOA équivalentes aux thermiques. Ainsi, Peugeot compare ses moteurs essence e-208 et 208 sur son site. Le premier coûte 12 € de moins par mois (273 € contre 285 € après le premier loyer de 3 900 €, bonus de 6 000 € déduit pour e) et, grâce à un entretien et une énergie moins chers, a un coût de fonctionnement inférieur de €. 1000 par an. Parmi les offres, on retrouve la même e-208 au prix de 150 € par mois, avec un loyer initial de 2 000 €. Le secret? Une prime et une prime à la conversion s’ajoutent pour ceux qui ont une voiture ancienne à la ferraille, soit 8 500 € dès la première location de 10 500 €.

Moins cher, grâce à la même déduction, Dacia Spring se loue 120 € par mois avec quatre ans d’entretien. « Quelle que soit la motorisation, LOA et LLD touchent aujourd’hui la moitié des ventes de voitures neuves et progressent dans les véhicules d’occasion », commente Olivier Brabant.

Le scooter 3 roues

Cela triplerait presque le budget carburant de Nicolas et diviserait par deux son temps de trajet. « J’ai opté pour le 125cc, mais ça me fait un peu peur », explique Simon. En effet, le risque de décès par kilomètre parcouru en moto est 16 à 20 fois plus élevé qu’en voiture. Mais les accidents les plus graves surviennent lors d’activités de loisirs, à la campagne et dans des véhicules de plus de 500 cm3. L’utilisation des services publics entraîne moins de victimes et de trafic de voie à voie, très peu.

Ces scooters au kilométrage digne d’une voiture ont une fréquence d’accidents équivalente. Ils n’ont besoin que d’un permis B et de 7 heures de formation sans examen, quelle que soit leur localisation. Équipés de doublures et de tabliers imperméables, ils protègent des intempéries et leurs deux coffres contiennent la même quantité qu’une petite voiture. Financièrement, il n’y a pas photo : 6 999 €, avec une garantie de deux ans, le Piaggio MP3 300 cm3 consomme 3,2 l/100 km.

« L’électrique : à la campagne d’abord ! »

L’avis de Nicolas Meilhan, expert en voitures électriques EV-Volumes.

Il faut aider les ruraux à passer aux voitures électriques plutôt qu’aux citadins. Car pour eux la voiture est incontournable et l’électricité est une preuve sociale, économique et environnementale. Leur kilométrage journalier élevé leur permet de faire face au surcoût économique et écologique des batteries. D’autant plus qu’ils n’ont pas besoin de 500 ou 600 km d’autonomie : ils ont presque toujours une autre voiture thermique pour les longs trajets. En prime, ils ne prétendent pas investir des milliards pour installer des bornes à chaque coin de rue : ils ont tous une prise dans le garage.

Vous êtes « une mère ou un père de famille »

Il utilise sa voiture principalement pour d’innombrables manèges pour les enfants et… des courses, sans aucun autre moyen de transport sur tous ces manèges.

« Mon critère numéro un est : le moins cher possible ! dit Vanessa. Ma vieille Volkswagen Touran est fatiguée. Pour la prochaine inspection dans six mois, le mécanicien a déclaré que les disques de frein, les amortisseurs et les phares, qui sont un peu opaques, doivent être réparés. Est-ce que ça vaut le coup? Fonctionne très bien, mais a presque 20 ans et a 300 000 km. Je pourrais échanger contre une plus petite, car je n’ai plus besoin d’une grosse botte : nous prenons actuellement le van de mon mari pour les vacances. »

Une thermique d’occasion avec la prime à la conversion

Le vieux minivan de Vanessa ne vaut plus rien. Sauf l’aide de 1500 euros via la prime à la conversion. Si son revenu fiscal de référence par unité était inférieur à 6 300 euros, cette aide serait de 3 000 euros. Etat : Pré-Crit’Air 3 (avant 2011 pour les voitures diesel et 2006 pour les voitures essence) remise du véhicule pour destruction.

Mais les conditions de la prime ont été durcies : il faut désormais acheter une voiture Crit’Air 1 essence ou hybride dont les émissions de CO2 sont inférieures ou égales à 127 g/km. Vous pouvez les trouver, mais ils sont très chers. « Le fait qu’après le Covid, les voitures n’aient pas pu être produites en raison d’une pénurie de composants, a créé un phénomène de rareté. D’où la nouvelle augmentation des prix. Puis l’inflation s’est installée, d’abord sur les voitures récentes, puis sur toutes les Crit’Air 1, commente Stéphane Caldairou. Une inflation qui est descendue en dessous de Crit’Air 2. » Sur Le Bon Coin, difficile de trouver une petite voiture familiale d’une dizaine d’années avec moins de 100 000 km pour moins de 7 000 €. Vous ne pouvez vraiment choisir qu’entre 7 000 € et 10 000 €. Payer un tel prix pour une voiture de dix ans sera certainement dommage lorsque les prix reviendront à la normale.

Une occasion sans prime à la conversion

Le même malus sans le bonus : Crit’Air 2 avec un kilométrage maximum de 150 000 km (pas d’interdiction prévue, sauf à Paris en 2024) et seulement 10 000 voitures sur 630 000 annonces pour 4 000 euros. Peu de choix mais de meilleures affaires avec certaines voitures familiales à essence peu recherchées en raison d’inconnues. On dit qu’elles sont durables Opel Astra, Ford Mondeo, Volvo S40, Mazda 3, Toyota Avensis… ces millésimes de nombreuses berlines et mini-fourgonnettes diesel sont encore frais. Certains sont connus pour être solides, de la petite mais grande Mercedes Classe A à la grosse BMW 520 Série D, en passant par la Citroën C5 et les Peugeot 307 et 407 avec leurs indestructibles 2 litres HDI. De quoi reprendre la route plusieurs années à la vitesse de 12 000 km/an.

Faire durer sa vieille auto

Vu les prix anormalement élevés de l’occasion, Vanessa a tout intérêt à attendre avant d’acheter. « Cette inflation des prix s’est un peu calmée, mais les prix devraient rester élevés jusqu’au début de 2024 », indique Olivier Brabant.

Pour limiter le coût de l’ancienne voiture, de nombreux garagistes indépendants acceptent de s’approvisionner en pièces auprès de sites spécialisés comme Oscaro, Mister-Auto, Yakarouler ou Piecesauto24, dont les prix sont de 30 à 70 % inférieurs à ceux du concessionnaire. Quatre disques Bosch 120 €, autant d’amortisseurs Monroe 210 €, un kit de polissage de phares 30 €, un peu de main d’oeuvre et sa voiture était de nouveau en panne jusqu’au prochain contrôle technique et au-delà.

Norme Euro : arnaques et bonnes affaires

Sur le marché des biens d’occasion, le marché de l’euro standard, la fraude est endémique. Parfois involontairement par des vendeurs privés avertis, c’est le plus souvent l’œuvre de concessionnaires de voitures d’occasion peu scrupuleux. Celle-ci consiste à argumenter la date de première immatriculation, prétendant que la voiture a droit à une telle vignette Crit’Air, alors que la carte grise précise une norme Euro antérieure. Ce sont des voitures qui ont été immatriculées jusqu’à six mois après l’entrée en vigueur de la norme, ce qui était autorisé par la loi. Mais qui vérifie la ligne V9 de la carte grise avant d’acheter ? Cependant, il est arrivé que le fabricant soit en avance sur la norme. Dans ce cas, vous pouvez acheter une voiture essence de 2009 ou 2010 avec un timbre Euro 5 et donc un Crit’Air 1.

Quelles sont les voitures les plus solides en cas d’accident ?

Parmi les voitures les plus sûres en 2021, Subaru Outback, Polestar 2 et Genesis G80 ont récolté 5 étoiles. En 2020, Volkswagen ID3, Seat Leon et Toyota Yaris ont également reçu la note maximale.

Quelle est la voiture la plus dure ? Et le gagnant s’est avéré être la Volvo V70, avec un kilométrage moyen de 273 139.

Quelles sont les marques de voitures les plus solides ?

Les marques automobiles les plus fiables (classement 2021)

  • 1/12 Lexus : 81 pannes sur 100 voitures. …
  • 2/12 Porsche : 86 échecs sur 100 voitures. …
  • 3/12 Kia : 97 pannes sur 100 voitures. …
  • 4/12 Toyota : 98 pannes sur 100 voitures. …
  • 5/12 Buick : 100 pannes sur 100 voitures. …
  • 6/12 Cadillac : 100 pannes sur 100 voitures.

Quel est le kilométrage maximum pour une voiture électrique ?

Avec 1 500 charges et une autonomie de 500 kilomètres, le kilométrage maximal d’une voiture électrique s’élève théoriquement à 750 000 kilomètres.

Combien coûte une batterie de voiture électrique ? Quels sont les prix d’achat des batteries électriques ? En moyenne, le prix du kwh est estimé à 140 euros, ce qui signifie qu’une batterie de 52 kwh comme la voiture Renault Zoe coûte environ 8 100 euros.