Tarn : condamné pour conduite en état d’ivresse, injure, rébellion…

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Written By MilleniumRc

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Placé en garde à vue le jour de Noël, le chauffeur de 34 ans a été traduit devant le tribunal d’instance d’Albay mardi après-midi. Il a été condamné à 20 mois de prison, dont 10 mois avec sursis pendant deux ans.

Il a passé le réveillon de Noël avec des amis dans une boîte de nuit du centre d’Albi, où l’alcool coulait à flots. A l’audition, il avouera avoir bu deux bouteilles de vodka avec « plusieurs amis ». Puis, aux premières heures du matin, il se mit en route, pour se rendre chez son compagnon à Saint-Juéry.

En plein rond-point en Europe, alors qu’il roulait à grande vitesse, une patrouille de police l’a dépassé et a décidé de le contrôler. Deux agents le suivent jusqu’à l’avenue Jean-Jaurès où il arrête sa voiture. Selon la police, le jeune homme a une démarche surprenante et sent l’alcool. Ses propos sont confus. Il essaie de fuir les policiers, les bouscule, les frappe et les insulte. Le ton monte rapidement et des renforts sont appelés. La policière a notamment reçu un coup au visage qui a cassé ses lunettes.

« J’étais pris par l’alcool »

L’homme sera finalement interpellé et conduit au commissariat d’Albi où il sera placé en garde à vue. La police a trouvé un petit sac contenant moins d’un gramme de cocaïne, dont il a tenté de se débarrasser dans la salle de fouille.

A l’issue de la garde à vue, le chauffeur de 34 ans a été remis au parquet d’Albi et a été jugé en personne mardi après-midi. Dans le box des accusés, il veut s’excuser auprès de la police, s’assurant qu’il n’avait pas l’intention de les frapper. Et il reconnaît tous les faits, même s’il ne se souvient pas de tout. J’étais envahi par l’alcool, la nervosité, tente-t-il d’expliquer.

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Après avoir rappelé le déroulement des faits, le tribunal a examiné la personnalité du prévenu. Un homme qui travaille, à partir de cet été pour une durée indéterminée, qui vit avec sa compagne et qui a une petite fille née d’une précédente relation. Ali, dont le casier judiciaire compte 14 mentions depuis 2009. Vol, escroquerie, violence, manque de respect, conduite sans permis et en état d’ébriété : la liste est longue.

Face aux magistrats, il affirme être « de retour sur les rails » depuis sa sortie de prison il y a 3 ans. « Il aspire à une vie normale », a déclaré son avocat Me Vialaret. Dans ses réquisitions, la représentante du ministère public, Muriel Costa, a rappelé les peines de prison alternatives et les peines avec sursis dont bénéficiaient les accusés lors de précédentes condamnations. Il a été « averti à plusieurs reprises ».