Une comptable du sud de la France s’est vu interdire de conduire après un contrôle banal, lorsque la police s’est rendu compte qu’elle n’existait dans aucun dossier. Elle l’avait déjà croisé à Troyes (Aube) en 1993, mais aucune trace manuscrite ne le mentionne. RMC s’engage à ce que vous examiniez ce dossier étonnant.
Marie est comptable, travaille dans divers établissements de la Côte-d’Azur et voyage beaucoup. Cet été, elle a été interpellée par les gendarmes, contrôle de routine. Elle présente son permis de conduire puis, surprise : « Votre document n’existe pas dans nos dossiers, madame », l’informe-t-elle. Les agents évoquent une probable erreur informatique. Maria rentre alors chez elle.
Elle alerte même la mairie de Troyes, où elle a passé son permis 29 ans plus tôt. Début novembre, elle est convoquée puis, une autre surprise.
« Je pensais que ce serait une formalité, explique-t-elle. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. Elle ne pouvait pas attester que c’était un permis officiel, alors ils me l’ont donné. lecteur.
Comment prouver que son permis est un vrai?
Marie est épuisée, ayant tout essayé. Elle a réussi son examen de conduite le 11 juin 1993, mais l’école de conduite a depuis fermé. Elle écrivit au maire de Troyes, le maire, le ministre de l’intérieur. Elle a également contacté Groupama, qui assure ses véhicules depuis 29 ans mais ne conserve pas de dossier papier. Et les conséquences de cette situation inextricable sont bien réelles pour elle et sa famille, d’autant plus qu’elle vit dans un petit village de l’intérieur de Nice.
Une action en justice?
Comme par magie, la Police de Troyes a appelé Marie il y a une semaine pour lui faire savoir que tout est enfin en règle, son permis est bien authentique et lui sera restitué, sans plus d’explications.
Nous avons demandé des précisions à l’ANTS, l’Agence nationale des documents d’assurance. La plateforme officielle du permis de conduire ne fait aucun commentaire et nous transmet au service de la sécurité routière, qui ne nous a pas encore répondu.
De son côté, Marie a engagé un avocat et songe à attaquer l’administration pour cette erreur et les frais encourus, à savoir les 1 300 euros de location d’une voiture sans permis.
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