2022 touche à sa fin, vive 2023… ou pas ! Justement, l’année prochaine sera-t-elle une bonne année pour les pilotes français ? Quelques réponses.
2022 touche à sa fin, vive 2023… ou pas ! Justement, l’année prochaine sera-t-elle une bonne année pour les pilotes français ? Quelques réponses.
2022 ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. Comme toujours, la nouvelle année apportera de nombreux changements, y compris dans l’industrie automobile. Qu’est-ce qui est négatif ? Non, heureusement. Et parce que nous pensions à vous, nous avons gardé le meilleur pour la fin.
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Un malus carrément costaud
Et on évacue aussitôt ce qui énerve le plus. Ce n’est pas vraiment une surprise puisque les barèmes de 2021, 2022 et 2023 ont été partagés en même temps fin 2020, mais le malus augmentera encore l’année prochaine. Le seuil de déclenchement passera de 128 g/km à 123 g/km. Quant au supermalus, il atteindra la coquette somme de 50 000 €.
Pas de changement prévu pour la pénalité au poids. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2022, les Français doivent s’acquitter d’un supplément pour tout achat d’un véhicule neuf de plus de 1 800 kg. Cela vous coûte 10 € par kilo supplémentaire. Exemple, vous paierez une amende de 1 000 € pour une voiture de 1 900 kg, dépassant donc de 100 kg le seuil maximum autorisé (100 x 10 = 1 000 €). Seuls les modèles électriques et hybrides rechargeables dont l’autonomie en mode ville zéro émission est supérieure à 50 km en sont exemptés. Le malus au poids s’ajoute au malus « très court », mais la somme des deux ne peut excéder le montant du supermalus qui s’élève, comme on l’a vu plus haut, à 50 000 €. Ouf, on a échappé de justesse !
Des ZFE de plus en plus restrictives
Autre sujet qui risque de ne pas plaire, les restrictions de circulation vont être renforcées dans les ZFE (ou ZFE-m en version longue pour les « zones à faibles émissions de mobilité »). Toutes les ZFE existantes, à l’exception de Saint Etienne, interdiront l’accès multi-véhicules courant 2023. Certaines dès le 1er janvier, comme ce sera le cas à Lyon, Montpellier, Reims ou encore Strasbourg. Dans la Métropole du Grand Paris, les véhicules Crit’Air 3 devraient être interdits à partir du 1er juillet – sauf sursis de dernière minute. Pour les voitures particulières, cela concerne par exemple toutes les voitures essence Euro 1, 2 et 3 immatriculées avant le 1er janvier 2006. Si vous possédez un diesel, la sanction est d’autant plus lourde que vous ne pouvez pas utiliser un modèle Euro 4 immatriculé avant le 1er janvier 2011.
Des primes d’assurances plus élevées, des péages toujours plus chers et des radars de plus en plus nombreux
L’inflation fera toujours des dégâts. On va se consoler tant bien que mal avec une augmentation totalement limitée pour l’assurance auto. Comptez 2,5 à 3% de plus pour votre prime 2023. En revanche, le prix des péages bondira en moyenne de 4,75 % à partir du 1er février. C’est toujours moins que l’inflation, mais c’est nettement plus que les années précédentes (+2% en 2022, +0,44% en 2021). Terminons avec les radars qui, on s’en doute, ne disparaîtront pas, mais augmenteront en nombre. Les photomatons de la ville notamment devraient voir leur nombre augmenter l’année prochaine, passant de 100 à environ… 700 ! Vous aurez été prévenu…
Un chèque carburant de 100 € et une prime covoiturage pouvant aller jusqu’à 200 €
Parallèlement à cela, il y aura des nouvelles plus édifiantes. Dès le 1er janvier, deux mesures soulageront quelque peu le portefeuille français. D’un côté, il y aura le chèque carburant de 100 € destiné à remplacer la remise à la pompe qui s’achève le 31 décembre. Attention, tout le monde n’est pas concerné. Seuls ceux dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur à 14 700 € pourront en bénéficier. En revanche, ce sera la prime au covoiturage de 100 € que le gouvernement veut encourager. En réalité, on peut même gagner 200 € en s’inscrivant sur la plateforme d’un opérateur spécialisé dans le covoiturage courte distance (Blablacar Daily, Karos, Klaxit, etc.), mais aussi en le faisant sur une plateforme dédiée au covoiturage longue distance.
L’instauration d’un prêt à taux zéro
Encore une bonne nouvelle, mais qui ne concernera que quelques-uns d’entre vous, malheureusement, le gouvernement va tester du 1er janvier jusqu’à fin 2024 un prêt à taux zéro qui permettra aux habitants de certaines ZFE (la plupart mais pas toutes ) pour acheter un véhicule moins « polluant ». Pour en profiter, vous l’aurez sans doute deviné, il faudra respecter certaines conditions de ressources. Il ne peut être attribué que pour l’achat d’un véhicule de moins de 2,6 t (ce qui laisse encore de la place…) dont les émissions de CO2 sont inférieures à 50 g/km et dont le prix n’excède pas 45 000 € (voire 60 000 € pour les utilitaires ).
Un bonus en augmentation… mais pas pour tout le monde
Nous ne connaissons pas encore les détails exacts au moment où nous écrivons ces lignes, mais la prime accordée pour l’achat d’une voiture électrique neuve passera en 2023 à 7 000 €… pour certains d’entre vous. Une autre histoire de revenu. Pour ceux qui gagnent trop, il faudrait plutôt le réduire de 1 000 € pour atteindre 5 000 €. Nous nous assurerons de partager les informations finales avec vous une fois qu’elles seront partagées.
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