Triangle of Sadness s’ouvre sur une citation de Karl Marx : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ». Le film présente la pure lutte des classes, réinventée. Et comment ? Avec une satire non déguisée !
Oui, cette Palme d’Or fait rire, une vraie première. Pour Ruben Östlund, Triangle of Sadness est même sa deuxième Palme d’or, après The Square en 2017. Triangle of Sadness est le premier film en anglais de l’auteur-réalisateur suédois. Son dernier film montre qu’il est toujours capable de livrer une comédie sociale pénétrante et tranquillement maladroite.
Après la Fashion Week, Carl et Yaya, plusieurs mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Alors que l’équipage s’occupe bien des vacanciers, le capitaine refuse de quitter sa cabine à l’approche du fameux dîner de gala. Les événements prennent une tournure inattendue et le rapport de force s’inverse lorsqu’un orage survient et menace le confort des passagers…
Woody Harrelson joue une version déjantée du Capitaine Haddock. Le jeu d’acteur de Harris Dickinson et Charlbi Dean est également excellent !
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