Une petite touche entre Bâle et Jérusalem

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Le premier congrès sioniste s’est réuni à Bâle, en Suisse, en 1897. Le congrès s’est tenu dix fois dans la ville de Rhénanie jusqu’à la fondation d’Israël en 1948, plus que dans toute autre ville du monde. Après celui de 1945, ils sont tous restés à Jérusalem.

Aujourd’hui, ces deux villes ont une nouvelle voie qui peut les rapprocher intellectuellement entre superalimentaire et recherche & développement

Originaire d’Inde, le gingembre est une épice dont l’utilisation remonte à la nuit des temps. Il était déjà utilisé dans l’Antiquité. Entre 2011 et 2021, les importations d’épices en Suisse ont augmenté de moitié à 9’525 tonnes, tirées par le gingembre et les piments.

Avec le triplement de ses importations, le gingembre s’est révélé quatre fois plus dynamique que l’épice moyenne de la Suisse. La Chine était le principal fournisseur d’épices avec une part de 18 %.

Au niveau européen, les modèles suisse et irlandais d’entreprises innovantes semblent être les plus avancés pour faire prospérer les secteurs de la nutrition santé et plus largement les industries associées aux sciences de la vie.

Par exemple, Moderna a choisi d’implanter son premier centre régional hors Amérique du Nord sur le sol suisse dans le canton de Bâle, où les entreprises peuvent déduire les frais de recherche et bénéficier d’une réduction d’impôt sur les revenus des brevets. Un régime de « patent box », littéralement « patent box », imposant une baisse de l’impôt sur les revenus des brevets pourrait-il faire de Jérusalem un centre pharmaceutique au Moyen-Orient ?

La Suisse fait partie des 15 pays européens dotés d’un régime de « patent box ». L’Ethiopie se positionne comme un leader pharmaceutique en Afrique de l’Est, visant une pharmacopée à faible impact.

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Le pouvoir du gingembre dans les thés, les arômes et les superaliments représente une importante source de croissance et de développement pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Jérusalem pourrait-elle devenir un laboratoire de nutrition expérimentant, par exemple, des alternatives non alcoolisées au vin de palme ?

Depuis 2011, la plupart des espèces importées ont vu leur prix augmenter. En Suisse, le gingembre et les poivrons étaient à nouveau en hausse avec des hausses de prix de 45% et 27% respectivement. La cannelle affiche également la plus forte croissance, dont le coût au kilo a doublé au cours des dix dernières années. En revanche, le poivre est la seule épice majeure qui affiche une baisse de prix (-9,3%).

Plus de la moitié du gingembre provient de Chine

La Chine était le principal fournisseur d’épices de la Suisse en 2021. Sa part est passée de 4 à 18 % en dix ans, tirée notamment par le gingembre. Pour un pays comme la Suisse, plus de la moitié des importations proviennent de l’Empire du Milieu.

Les piments, quant à eux, étaient fournis pour un quart par l’Espagne, tandis que la moitié du poivre provenait de deux pays : l’Allemagne et le Vietnam. A noter que le poivre (du genre piper) n’est pas cultivé en Allemagne, le lieu d’origine est celui de la dernière transformation majeure (comme le broyage ou l’emballage).

Bâle et Jérusalem ont donc un avenir de recherche et d’innovation à développer pour se positionner sur la voie des espèces de demain.

Originaire de la cité corsaire de Saint-Malo sur la Costa Smeralda, Kevin Lognoné est analyste en compétences partenariales, managériales et d’innovation.

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