Une salle d’urgence à la maison pour nettoyer les urgences?

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En Alsace, un médecin urgentiste se rend au domicile des patients dans sa camionnette pour répondre aux urgences non vie. Cette incroyable initiative peut être un moyen d’atténuer les urgences de surpeuplement.

A bord de ce van tout à fait normal vu de l’extérieur, il y a un couple avec un médecin et une infirmière. Tous deux ont travaillé aux urgences pendant plusieurs années. Désormais, ils traversent le nord de l’Alsace pour se rendre au chevet des malades.

Des conditions de travail identiques à l’hôpital

Cette dame de 89 ans s’est cassé la cheville il y a quelques jours. Thibaut Haag, infirmier, se met rapidement au travail pour l’immobiliser. « On a des formations aux urgences pour faire des pansements, des résines. En général, on travaille dans les mêmes conditions qu’à l’hôpital. Ils sont allongés sur le brancard, on a l’oreiller comme à l’hôpital, c’est la même matière », a-t-il explique.

Au bout d’une demi-heure, la visite est terminée. Mais une nouvelle urgence approche en direction des Ehpad. En moyenne, l’équipe répond à six urgences par jour dans un rayon de 30 kilomètres. Il peut être appelé par des médecins généralistes, des EHPAD ou encore des médecins SOS.

Prendre en charge les plus fragiles avant les urgences

L’idée a mûri dans l’esprit du Dr Thomas Brisson, au cours de ses 10 années passées à l’urgence. « J’ai vu qu’il y avait des personnes particulièrement âgées et fragiles qui passaient de longs séjours en civière et je me suis dit que s’il était possible de les prendre en charge en amont pour éviter cette étape, cela pourrait être plus confortable pour eux », explique le médecin. des urgences

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Pour concrétiser le projet, Thomas a investi 150 000 euros. La pièce maîtresse de son unité est une machine à rayons X mobile, qui sera utilisée pour le prochain patient, une femme de 98 ans qui est tombée sur sa jambe.

Vous devez vérifier qu’il n’y a rien de cassé dans le genou. En quelques secondes, la machine est prête. « On peut directement interpréter les radiographies, la qualité est quasiment identique à celle faite aux urgences », commente le Dr. Thomas Brisson.

Un coût moindre pour la collectivité

Cette fois, l’image ne révèle aucune fracture. Une intervention dans l’unité médicale mobile coûte au patient jusqu’à 30 euros de plus qu’aux urgences. En fin de compte, le traitement coûte moins cher à la communauté que d’aller aux urgences. Cette franchise peut être couverte par une mutuelle.

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