Urgences dentaires : dentistes bénévoles au Samu

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« C’est plus confortable pour les dentistes, pour les patients qui sont plus orientés et pour le Samu régulateur. Carine Guiavarch, vice-présidente du Conseil de l’Ordre des Dentistes des Côtes-d’Armor, ne voit que des avantages à cette expérience de régulation du Samu avec des chirurgiens-dentistes, mis en place par l’Agence régionale de santé (ARS) dans toute la Bretagne depuis le 12 juillet. Christophe Staniszewski, chirurgien-dentiste, en fait partie. Il s’est immédiatement porté volontaire. Je ne me vois pas assis sur ma chaise à ne rien faire », dit-il.

Une régulation avec des dentistes, conséquence du confinement

Une réaction qui n’a pas tardé, car avant même l’expérimentation de l’ARS, Christophe Staniszewski a participé au règlement organisé par le Conseil de l’Ordre des Dentistes, rue de Gouédic, à Saint-Brieuc, deux jours après le premier confinement en mars dernier. « C’est la fermeture des cabinets dentaires pendant le confinement qui a déclenché cette réglementation, explique Carine Guiavarch. Le principe était simple : on avait indiqué le numéro de téléphone de la réglementation sur la porte des cabinets fermés, les personnes appelaient le matin et selon le urgence, ils avaient rendez-vous dans l’après-midi.Le rôle du régulateur était d’orienter les patients, soit en leur proposant une ordonnance, soit des conseils, soit une consultation pour les cas les plus urgents.

Un bilan du dispositif avec l’ARS vers la mi-novembre

Le système a si bien fonctionné que l’ARS l’a repris à titre expérimental et dans toute la Bretagne un peu moins de trois mois plus tard. Aujourd’hui, quatorze chirurgiens-dentistes ont été formés à la réglementation et qui, tous les dimanches ou jours fériés, dès 8h00. jusqu’à 12h00, apporte son expertise aux patients qui appellent le 15. « Pour la régulation, nous répondons, en moyenne, à une soixantaine d’appels », précise Christophe Staniszewski. Autant de travail que les autres régulateurs samoans n’ont plus à gérer. « Et puis, ce système évite d’avoir trop de monde dans les salles d’attente de nos bureaux, surtout en période de confinement avec le covid-19 », poursuit-il.

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Pour le Conseil de l’ordre des dentistes des Côtes-d’Armor, ce dispositif fonctionne, mais il coûte de l’argent à l’ARS. « Un bilan de l’expérimentation est prévu mi-novembre, mais notre objectif est de poursuivre la régulation auprès des chirurgiens-dentistes », conclut Carine Guiavarch.