Vandal Explorer, un catamaran hors-bord performant et performant

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Le Vandal Explorer est un catamaran hors-bord, tout aluminium, et destiné à la croisière familiale.

C’est un bateau solide et facile à vivre, simple et économique, qui refuse toute ostentation pour se concentrer sur qu’on devrait toujours attendre d’un bateau : plaisir, fiabilité et polyvalence.

Un mélange très réussi imaginé par ses deux papas, par ailleurs les armateurs des deux premiers modèles !

Lorsque le chef du chantier de refit de superyachts MB92, Ben Mennem, qui est le fournisseur officiel des bateaux de chasse Feadship, et Espen Oeino, le plus célèbre architecte naval spécialisé dans ces mêmes bateaux de sa génération, s’associent pour créer leur propre conception de yacht de vacances , on peut s’attendre à un résultat surprenant.

Qu’est ce qu’un Vandal Explorer ? 

Catamaran tout aluminium de 14 mètres sur 4,40 mètres de large, équipé de foil fixe, hors-bord, solide et performant, mais refusant délibérément tout signe ostentatoire.

Les deux pères du projet voulaient un bateau facile à entretenir, quand on dirige un chantier, on sait chiffrer ces choses, alors le choix des backboards (Yamaha 400 CV) était primordial. En fait, quand c’est arrivé, rincé et on a mis les moteurs en tilt et c’est fini.

Mais là où ils étaient forts, très forts même, c’était dans le concept du foil fixe inséré au milieu du bateau, une sorte d’arche qui relie les coques en générant un immense appui sur l’eau, appui que permettent ces machines. près de 15 tonnes pour décoller et dépasser 43 nœuds de vitesse de pointe et 400 NM d’autonomie à 30 nœuds pour une consommation cumulée de 100 L/h…

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Le bateau s’élève de près de 40 cm, réduisant sa surface mouillée et sa traînée en conséquence. Ce n’est pas mal, surtout comparé aux chiffres de consommation gargantuesques (trois fois plus que les Vandals) des vedettes diesel à deux moteurs (camions) qui sont loin d’atteindre de telles vitesses.

Du coup, les Vandales vont (assez) vite et (assez loin). L’horaire de ces bateaux est une semaine de repos, les autres nuits au mouillage et celles passées au port.

Le bateau dispose d’un parc lithium LiFePO4 pouvant offrir une autonomie confortable de ses services au mouillage. Des services volontairement simples. A bord, il y a eau chaude (gaz), cuisine au gaz, réfrigérateur fixe ou amovible selon votre choix, éclairage et instruments de navigation. Et c’est tout! Pas de climatisation, pas de groupe, pas de lumières partout ni de gadgets inutiles.

Climatisation? Pas besoin, le bateau est conçu pour laisser passer les courants d’air. Il n’y a donc pas de générateur.

Pas de réservoirs à eaux noires non plus, le bateau est équipé de toilettes à brûleur propane. Plus d’effluent, pas même quelques cendres stériles à jeter…

Quant aux finitions, elles sont en aluminium qui permet tous les aménagements, celui que nous avons visité au Cannes Yachting Festival 2022 ne dispose que d’une cabine et d’une salle de bain, mais d’autres aménagements sont possibles.

Pour finir de comprendre ce qu’est Vandal, jetez un œil à l’échantillonnage d’épingles ! Les taquets du remorqueur et la bride de protection qui fait le tour du bateau, ainsi protégés, vous n’hésiterez pas à côtoyer un chalutier, sans craindre de rayer son gel coat ou d’enfoncer sa coque en polyester (trop fine)…

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Regardez à nouveau les trois positions de l’échelle de lancement, elle est installée derrière ou sur n’importe quel bord. Où d’autre voir le revêtement des superstructures : Pas de peinture, mais une couche transparente, un vernis de protection qui protège l’aluminium ou les parties sous-marines, pas de rétrolavage biocide, mais une protection silicone.

L’hébergement de vacances ne mérite pas ce nom sans une solide annexe (3,60 mètres et 10 CV), et l’hébergement des Vandales prend place sur son flybridge, tracté par une bôme relevée, comme sur les Grands Bancs de la Grande Epoque, un système actionné simplement par treuil.

« Simple is beautiful » ont coutume de dire les anglais. Quand on descend de ce Vandal Explorer, on se rend compte que ce n’est pas juste une expression, mais une façon d’être, un art de vivre !

Vandal Explorer autour de 950 000 €.