Vendre sa voiture d’occasion : quels sont les meilleurs moyens d’être payé ?

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Written By MilleniumRc

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Lorsque vous achetez une voiture, vous avez toujours peur de tomber sur une voiture en panne ou que le vendeur s’enfuie avec votre argent sans que vous puissiez voir la couleur de la voiture…

Pour un vendeur, le problème est inverse, il a l’angoisse de tomber sur un acheteur, disons… peu scrupuleux (pour ne pas dire un escroc), qui s’éclipserait avec la voiture et vous laisserait avec un paiement fictif, ou en bois . C’est pourquoi lorsque vous mettez votre voiture en vente, vous devez bien connaître les différents moyens de paiement, connaître leurs avantages et leurs inconvénients.

Nous allons nous asseoir à ses côtés aujourd’hui et voir les choses de son point de vue.

Plantons le décor. Vous avez fait 5 essais et le dernier était le bon, la personne accepte de vous acheter votre voiture.

Première étape, collecter des informations sur son identité (après ce sera trop tard). Une copie de la carte d’identité ou du passeport suffit (ou bien sûr juste une copie des informations sur papier libre), accompagnée du recueil de l’adresse actuelle et d’un numéro de téléphone. Il est également d’usage de lui demander un premier versement, en guise de « réservation » de votre voiture, pour éviter qu’il ne disparaisse sans donner de nouvelles, et que vous vous retrouviez en désaccord avec de nouvelles. acheteurs, ne sachant pas vraiment quoi leur dire.

Ce n’est pas obligatoire, bien sûr, mais recommandé. Un acheteur « sérieux » qui refuserait de payer une quelconque somme ne le serait en fait pas et pourrait vous lâcher pour un autre (opportunité…).

Ce règlement de réservation peut simplement prendre la forme d’un simple chèque, que vous n’encaisserez pas, dans l’attente du paiement global final. En général, on s’accorde à dire que payer environ 10% du prix de la voiture en réservation est une sorte de norme… Vous devez alors rédiger un document en double exemplaire pour prouver qu’une somme a été payée en réservation. Mais faites attention aux termes utilisés dans cette lettre.

L’acheteur peut avoir versé un acompte. Dans ce cas, la vente du véhicule pourra être annulée. En revanche, l’acheteur perd son acompte s’il se retire. Et le vendeur peut être condamné à lui payer le double si c’est lui qui se désiste. En pratique, c’est rare.

Si le dépôt à terme est utilisé, les conséquences ne sont pas les mêmes. Car dans ce cas, la vente ne pourra en aucun cas être annulée. Tant le vendeur que l’acheteur peuvent être condamnés à payer des dommages-intérêts si l’un ou l’autre se désiste. En pratique, tout cela se négocie le plus souvent de gré à gré, mais en cas de litige, le terme utilisé fera toute la différence.

Ensuite, vous devez définir un mode de paiement. On pense le plus souvent au chèque bancaire, mais il en existe en fait des chèques divers et variés, dont voici la liste.

Sommaire

Le paiement en liquide.

Le paiement en liquide.

C’est le seul qui soit aussi sécurisé qu’un chèque de banque, sur lequel nous reviendrons, car vous avez en fait le paiement entre vos mains. Contrairement à une opération entre un professionnel et un particulier, pour laquelle la somme maximale payable en numéraire est de 1 000 €, il n’existe pas de limite légale de particulier à particulier à ne pas dépasser (article L. 112-6 du Code monétaire et financier ). Cependant, nous vous déconseillons d’accepter les paiements en espèces supérieurs à 3 000 €. Les risques d’erreur de comptage augmentent, et il est tout simplement risqué de se promener avec 10 000 € en poche. Sauf si la transaction (paiement) a lieu au sein de votre agence bancaire. Ce que nous vous conseillons, même pour de petites sommes. Cela vous permet de demander à vérifier au guichet que les coupures ne sont pas fausses, et de déposer immédiatement l’argent sur votre compte.

L’avis de Caradisiac : pas de problème pour les petites sommes, surtout si le paiement s’effectue en agence bancaire. Déconseillé au dessus de 3 000 €.

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Le chèque ordinaire

Le chèque ordinaire

Inutile de vous faire un dessin, les cas de chèques sans provision ou de chèques volés sont fréquents. Ce moyen de paiement est à éviter absolument. Et attention, un chèque peut être crédité sur votre compte, vous laissant croire que tout est ok, pour ensuite être débité après vérification et constat par votre banque qu’il est sans provision. Seule exception possible : une vente qui reste dans la famille, si la confiance règne à 100%, ce qui peut ne pas être le cas…

L’avis de Caradisiac : à éviter tout simplement.

Le chèque certifié

Le chèque certifié

Le chèque certifié porte une attestation apposée par la banque émettrice, indiquant que la somme est bloquée sur le compte de l’acheteur, la date à laquelle le chèque a été certifié, la durée du blocage de la provision et la signature d’un employé.

Mais attention, la durée maximale de certification est de 8 jours. Au-delà, le chèque certifié redevient un chèque « normal ». C’est pourquoi il est aujourd’hui quasiment abandonné, au profit du chèque bancaire. Le chèque certifié est à la charge de l’acheteur (une dizaine d’euros en général).

L’avis de Caradisiac : obsolète, ce moyen de paiement est à peine plus sûr que le chèque ordinaire. Éviter.

Le virement bancaire

Le virement bancaire

Il peut séduire par son côté simple, rapide et gratuit pour le vendeur. Mais aussi par son côté irrévocable. En effet, si votre compte a été crédité par un virement, la banque ne pourra le débiter qu’avec votre accord. Ainsi, même si le transfert était rendu possible du côté de l’acheteur en déposant des chèques impayés ou volés sur son compte, vous ne seriez pas inquiété. Théoriquement. Car il arrive encore que certaines banques débitent votre compte à la demande de la banque de votre acheteur, lorsque ce dernier découvre que la fourniture était frauduleuse. Cependant, vous pourriez vous défendre.

Mais il existe un autre risque : celui du « faux transfert ». Un acheteur vous demande d’effectuer un virement sur votre compte. Vous lui envoyez votre RIB pour cela. Mais en réalité, il se rend avec ce RIB dans une agence de votre banque et encaisse un chèque volé ou sans provision en se faisant passer pour vous (il n’y a pratiquement aucune vérification faite lors du dépôt d’un chèque, ni lors de l’encaissement niveau signature). De votre côté, si vous ne faites pas attention, vous constaterez un crédit sur votre compte, sans vous rendre compte qu’il s’agit d’un dépôt de chèque et non d’un virement (même si de plus en plus de banque précise l’origine du dépôt…). Vous laissez ensuite l’acheteur repartir avec la voiture. Hélas, quelques jours ou semaine plus tard votre compte est débité.

Dernière difficulté, dans le cas d’un transfert immobilier, l’acheteur doit attendre qu’il soit inscrit sur votre compte avant de lui laisser la voiture. C’est donc à lui de vous faire confiance…

L’avis de Caradisiac : Moyens assez sûrs dans le cas d’un transfert réel, qui est irrévocable. Mais il faut être vigilant sur la méthode et s’assurer qu’il s’agit bien d’un virement et non d’un autre dépôt effectué frauduleusement.

Le mandat

Le mandat

Mandat cash, mandat Western Union, on commence à avoir connaissance d’arnaques de ce type. En tant que vendeur, le risque est faible, car toute personne normalement constituée ne sortira pas de sa voiture sans avoir l’argent entre les mains, lorsque le retrait est effectué en espèces. Mais avec les propositions de mandat, il arrivera toujours un moment où vous devrez avancer de l’argent, où l’on vous enverra une preuve de dépôt qui sera fausse, et qui pourrait vous inciter à laisser filer la voiture. Bref, vous l’aurez compris, le mandat n’est rien ! Et cela ne fonctionne pas pour les paiements supérieurs à 1 500 € de toute façon.

L’avis de Caradisiac : mandat postal, Western Union = arnaque à 100% !

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Le chèque de banque

Le chèque de banque est aujourd’hui le moyen le plus répandu pour les transactions automobiles entre particuliers. Ce n’est pas un hasard, car c’est avec le (vrai) transfert, le moyen le plus sûr. Encore faut-il prendre des précautions, on verra.

Il est sûr, car comme son nom l’indique, il est garanti par la banque, qui est le signataire du chèque, et la somme sera prélevée sur le compte de la banque, qui aura elle-même vérifié l’alimentation de votre compte. Acheteur. Idéal, non ? d’autant plus que s’il est payant pour l’acheteur (entre 12 et 15 euros en moyenne), il est gratuit pour le vendeur.

Mais attention, car des chèques falsifiés ou volés peuvent circuler. Il faut donc faire quelques vérifications. Tout d’abord le chèque doit comporter un filigrane visible en transparence mentionnant « chèque bancaire », il doit également être signé par deux personnes. Mais ce n’est pas tout. Idéalement, vous devriez vérifier vous-même la validité du chèque. Soit en l’ayant en main et en appelant l’organisme émetteur (vous aurez pris soin de trouver vous-même les coordonnées dans un annuaire ou sur le Web, pour ne pas risquer de tomber sur un complice en appelant le numéro inscrit sur le chèque, etc. .), la transaction doit alors être effectuée les jours d’ouverture des agences. Soit, si la transaction a lieu un week-end ou un jour férié, faites-vous envoyer un scan ou une photo du chèque, et effectuez les mêmes vérifications. Dans la plupart des cas, les agences ne feront aucune difficulté pour confirmer (ou non) la validité du chèque, si vous expliquez qu’il s’agit de la vente de votre voiture et que vous souhaitez vous assurer de la validité du moyen de paiement. . Certaines banques travaillent avec des plateformes téléphoniques. Dans ce cas, c’est plus compliqué, mais le conseiller que vous aurez en ligne pourra dans ce cas contacter l’agence ou vous orienter vers la personne compétente.

L’avis de Caradisiac : un moyen de paiement très sécurisé, mais seulement après les vérifications appropriées.

Les nouveaux acteurs digitaux proposant le paiement via un compte séquestre

De nouveaux acteurs se sont lancés dans la sécurisation de la vente d’un véhicule d’occasion. Ce sont des entreprises qui travaillent sur Internet ou sur des applications mobiles. Leur conception ? Bloquez l’argent sur un compte séquestre, un peu comme dans une transaction immobilière chez un notaire.

Ce type de paiement peut être demandé soit par l’acheteur, soit par le vendeur. Le principe est simple, l’acheteur règle le montant de la transaction par virement sur le compte de l’organisme. Il obtient un code. Il transmet ce dernier à l’acheteur au moment de la transaction, ce qui déclenche le paiement.

Avantages : les coordonnées des deux parties sont vérifiées lors de l’inscription sur les plateformes (RIB, pièce d’identité, justificatif de domicile). Les fonds sont sécurisés. Le paiement s’effectue par virement bancaire.

Inconvénients : il faut s’inscrire. C’est plus fastidieux et chronophage en amont pour le vendeur qui doit fournir des documents, et attendre 24h que le compte soit validé, tout comme l’acheteur. Les frais sont assez élevés (entre 25 € minimum et 40 €, répartis entre acheteur et vendeur), alors qu’un chèque bancaire coûte en moyenne moins de 15 €.

Pour l’instant, deux acteurs se sont sérieusement lancés sur ce marché : Depopass (filiale de BPCE et Carboat Media, qui édite Caradisiac) et Paycar.

L’avis de Caradisiac : très sécurisé, sans risque et parfait pour une transaction automobile. Mais fastidieux au moment de l’inscription, et cher !

BILAN

Vous l’aurez réglé vous-même. Les meilleurs moyens de se faire payer lors de la vente de sa voiture sont les chèques bancaires (avec chèques), les espèces (pour des sommes inférieures à 3000€ et si possible en agence) et les nouveaux moyens de paiement via des intermédiaires sécurisant la transaction (mais c’est cher et fastidieux ). Les autres moyens de paiement sont interdits.