VIDÉO. « La MÊME salutation ? » : Les hôpitaux manquent d’assistants médicaux réglementaires

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C’est une profession peu connue, et pourtant à la pointe de l’équipe soignante : les ARM, Assistants Médico-Législatifs, qui répondent au 15. Le nombre d’appels augmente chaque jour, et pourtant, ils le sont déjà légèrement. Le CHU de Limoges recrute.

C’est la première voix que vous entendez lorsque vous composez le 15. Accueil du personnel médical (ARM), dirigez selon l’urgence et suivez la liste d’aide jusqu’à la fin.

Nous demandons d’abord l’adresse, pour confirmer l’identification de la victime ou du patient, puis nous commençons un court entretien en conséquence. Flora Guyon, ARM au Samu de Limoges, a expliqué : « On a environ une minute pour prendre l’appel et avoir un avis, si ce sera un traitement plus urgent, donc SAMU, ou en général, et dans ce cas, on retourne au médecin généraliste. »

Après cela, il faut récupérer les services d’urgence disponibles, suivre leurs procédures, informer les hôpitaux… toujours en relation avec l’équipe et les médecins travaillant à proximité.

Selon Flora Guyon, le travail est dur, mais intéressant : « J’étais dans l’hôtellerie de luxe, donc je n’avais rien à faire. J’ai envie de changer les habitudes suite au Covid, pour ressentir plus de bénéfices. »

Sa voisine de travail, Marie Grimont, a un autre point de vue, mais la raison est la même : « Je suis aide-soignante, donc j’aime la relation avec les patients. Je me suis dit, c’est là que je veux être.

Actuellement, la seule école de formation ARM en Nouvelle-Aquitaine se situe au CHU de Poitiers. Elle est née il y a 4 ans, après un drame à Strasbourg : la patiente n’a pas été prise au sérieux lorsqu’elle a appelé le 15. Elle est décédée quelques heures plus tard.

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Désormais, les activités sont uniformisées dans toute la France. La formation dure un an avec des cours magistraux, des stages et des séances de simulation. La sélection se fait sur dossier et entretien.

Véronique Bescond, l’entraîneure, élabore le programme chaque année : « Quand tu commences cet entraînement, tu dois savoir que c’est un entraînement où tu as du poids. Après ça l’entraînement prévoit du matériel et de l’éducation physique. »

Mais à Poitiers, seules 22 places sur 30 étaient occupées. La formation est encore méconnue, cependant les étudiants sont toujours motivés, à l’instar d’Elodie Merigeault, étudiante ARM, qui a travaillé en entreprise ou en éducation : « Ce qui m’attirait, c’était l’interaction humaine. Même si on est au bout du fil, ils sont personnes qui sont dans le besoin à un moment important de leur vie ».

Les ARM seront payés 1800 euros au départ, en plus des primes, et ils sont assurément occupés : au SAMU de Limoges, le nombre d’appels ne cesse d’augmenter, 245 000 en 2021, c’est 25 % de plus qu’en 2020.

La situation ne va pas se redresser selon le responsable, le Dr Dominique Cailloce : « Nous avons de grands espoirs de devenir un nouveau service qui s’appellera ‘service de soins’, en collaboration avec la médecine générale. Nous avançons encore. appels. Nous ne pouvons pas quantifier cela, mais c’est certain.

D’autres centres de formation devraient voir le jour, pour un métier au centre de la future équipe soignante.