Villeneuve-sur-Lot : Entraîneur indépendant, Samir Ziani pense à l’avenir et plus encore.

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Par Julien Pellicier – j.pellicier@sudouest.frPublié le 19/07/2022 à 12:38. Mis à jour le 19/07/2022 à 18:04.

Champion Intercontinental IBF, le boxeur a ouvert sa propre salle de sport pour partager son expérience avec des amateurs en quête de forme physique ou morale.

Il n’a pas l’intention de raccrocher ses gants. Spécialement maintenant. A 31 ans, Samir Ziani n’a jamais été aussi proche d’avoir la chance de décrocher une ceinture mondiale. Mais le jeune père de deux enfants pense à l’avenir. Une carrière au plus haut niveau ne dure que peu de temps. « Presque dix ans de plus », évite la plume qui…

Il n’a pas l’intention de raccrocher ses gants. Spécialement maintenant. A 31 ans, Samir Ziani n’a jamais été aussi proche d’avoir la chance de décrocher une ceinture mondiale. Mais le jeune père de deux enfants pense à l’avenir. Une carrière au plus haut niveau ne dure que peu de temps. « Presque dix ans de plus », évite la super-plume qui monte dans son gymnase de boxe, à deux pas de la place d’Aquitaine. Depuis mai, le voilà aussi coach qui distille des cours très personnels à 13 membres pour le moment.

« J’ai fait des entraînements privés à la maison. De bouche à oreille, j’ai eu beaucoup de demandes. J’avais besoin d’un endroit pour centraliser tout ça… » Et un sérieux coup de main de sa femme Nadiya pour gérer un emploi du temps très chargé entre ses entraînements , sa fonction de conseiller municipal chargé de la jeunesse, des partenariats (Everlast a entièrement équipé la salle) et des contrats. il négocie sa carrière de boxeur professionnel, sans oublier ses engagements associatifs.

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« Comme les échecs »

« Comme les échecs »

« Me voilà en période d’entretiens. Je peux consacrer trois jours à mes membres. Quand je reviendrai en préparation, il faudra tout régler. » Pas de problème pour Natacha, prête à suivre son coach coûte que coûte. se décrit comme sportive du tout. En un mois et demi, en faisant deux cours par semaine, elle est devenue accro (et a perdu 7 kilos). « J’ai travaillé dur sur moi-même, physiquement et mentalement. La boxe devient une passion. Il écoute et comprend beaucoup. « 

« La boxe, c’est magique », sourit le punisseur. Il ne s’agit pas seulement de taper. C’est comme les échecs. Il faut anticiper, s’adapter. Il y a aussi beaucoup de psychologie. Ce n’est pas un art noble pour rien. Pour la formation, c’est pareil. La pratique de ce sport, aime-t-il à le dire, lui a permis de se remettre sur le droit chemin et de connaître une ascension sociale. « La boxe m’a beaucoup apporté. Je veux essayer de faire profiter les autres. »

Écouter d’abord

Écouter d’abord

La méthode Ziani, parler devant le Seigneur, est donc basée sur l’écoute. « Tout ce qu’ils me laissent entendre, je l’utilise. En fonction de leur état de forme, d’esprit, je m’adapte. Il y a aussi ceux qui viennent le matin pour se ressourcer, ou le soir pour se calmer. Sans diplôme mais avec une solide expérience du plus haut niveau, celui qui compose sans préparateur mental vise à « renforcer les gens pour qu’ils se sentent mieux, les accompagner pour les faire progresser et les rendre heureux de cette progression. Chefs d’entreprise, deux adolescents ». que j’ai demandé d’aider à canaliser » ou encore le maire Guillaume Lepers fait appel à ses services.

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« C’est un concept que j’ai envie de développer, pour continuer à servir quelque chose après ma carrière. Dans cette optique, il reçoit de précieux conseils de ses amis Pascal Blot, Thierry Boukhari et Pascal Roma. Pour répondre à la demande, il a un temps envisagé de recruter l’un de ses entraîneurs. Enquêtés, ses membres lui font savoir qu’il est celui qu’ils voulaient.