Depuis le début de l’année, de nombreuses mesures sont entrées en vigueur et ont un impact sur les automobilistes. A commencer par le bonus écologique qui est limité et ne concerne que les véhicules électriques (et à hydrogène).
Exit les hybrides alors qu’ils représentaient une part importante des ventes de véhicules neufs l’an dernier. Pour percevoir la subvention de 5 000 € (7 000 € si votre revenu unitaire de référence ou RFR est inférieur à 14 090 €), le prix du modèle souhaité ne doit pas dépasser 47 000 € et vous vous engagez à ne pas revendre dans l’année suivant l’achat (ou de location). ) ou avant d’avoir parcouru au moins 6 000 km. Attention : une même personne ne peut bénéficier que d’une prime tous les trois ans. En même temps, le barème des sanctions est sévère. Le seuil d’activation est abaissé à 123 g de C02/km et les montants augmentés pour les nouvelles immatriculations à partir du 1er janvier 2023.
Une voiture qui émet 132 g voit ainsi son malus passer de 150 à 240 euros, soit 60 % de plus. Côté prime à la conversion, si votre RFR est supérieur à 22 983 euros, vous n’avez plus droit à rien ! Là encore, le véhicule acheté doit valoir moins de 47 000 euros pour être subventionné. Si vous habitez ou travaillez dans une ZFE, zone à faible émission (11 agglomérations pour le moment) et si votre RFR est inférieur à 14 000 euros, vous pouvez profiter d’un prêt à taux zéro pour financer vos dépendants restants sur l’achat de une voiture émettant moins de 50 g de C02 (électrique ou hybride rechargeable). Montant maximum : 30 000 euros en sept ans (10 000 euros en cas de location).
Hausse des cotisations
Quant à la hausse, les primes d’assurance auto augmenteront en moyenne de 3% cette année selon le comparateur Assurland. Cependant, avec de fortes disparités régionales. Ainsi, une famille qui roule en SUV paiera 835,13 euros par an en Corse contre 580,32 euros en Bretagne, selon Meilleurtaux Assurances dans son dernier baromètre. Les tarifs de péage seront encore plus chers à partir du 1er février. L’augmentation moyenne devrait être de près de 5 %. Pour rappel, les compagnies d’autoroutes peuvent délivrer 70% d’inflation sans tabac. Les voitures électriques y échapperont.
Dans la bonne nouvelle, la libéralisation du marché des pièces détachées se poursuit et concerne cette fois les pièces de carrosserie (phares, rétroviseurs, etc.). Pour ces pièces, les mécaniciens peuvent s’approvisionner ailleurs auprès des constructeurs et ainsi réduire la facture de 15 à 30 % en moyenne. De plus, si vous utilisez votre voiture pour vous rendre au travail et respectez les plafonds de ressources – 1 314 euros nets par mois pour une personne seule par exemple – vous pouvez percevoir l’allocation carburant de 100 euros. Vous avez jusqu’au 28 février pour en faire la demande via un formulaire à remplir sur le site Impôts.gouv.fr. Il sera versé directement sur votre compte (en l’absence de coordonnées bancaires transmises à l’administration fiscale, remplissez-les via la rubrique « gérer mon impôt à la source » de votre espace personnel).